mardi 15 décembre 2020

Fanzine à télécharger (80)


Monster-Bis
Edwige Fenech (2009).

Monster-Bis a connu deux périodes, durant la deuxième chaque numéro était consacré à un seul sujet ou à une personnalité du cinéma Bis. 
Cette série n'était pas numérotée mais par rapport à l'ordre de parution on peut dire que celui-ci était le n° 81.

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vendredi 4 décembre 2020

Fanzine à télécharger (79)


Ciné Fantastic n° 1 (1977).

Au sommaire de ce premier et dernier numéro d'une revue restée sans suite : un entretien avec Tobe Hooper pour "Massacre à la Tronçonneuse", un dossier sur les insectes au cinéma, un hommage à Barbara Steele, La Nuit du Loup-Garou", 1ère partie du dictionnaire du cinéma fantastique...

Cet exemplaire scanné est dédicacé par Jean-Pierre Dionnet.

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vendredi 27 novembre 2020

Fanzine à télécharger (78)


Rhésus O n° 4 (1979).

Analyse, par pays, des films présents au Marché du film de Cannes 79 par Christophe Gans et ses collaborateurs.

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vendredi 20 novembre 2020

Couvertures des Mad Movies 1 à 100 (+ index)

Voici le poster qui se trouvait dans le n° 100 de Mad-Movies (1996) avec toutes les couvertures ainsi qu'au dos les index des n° 26 à 99.

Cliquer sur l'image pour agrandir.


dimanche 15 novembre 2020

Fanzine à télécharger (77)


Screen Machine n° 4 ( 1998).

Un large sommaire pour le dernier numéro de ce fanzine dédié au cinéma de Hong Kong avec pas moins de 15 interviews.

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mardi 10 novembre 2020

Même pas mal !


Même pas mal est édité par l'association Off Screen et réalisé par ses membres. Originaire de La Roche-sur-Yon, l'association est née en 2014 et a pour objectif premier d’organiser avec le concours du cinéma local, Le Concorde, des projections de films de façon à partager avec le public yonnais leur goût pour le cinéma de genre. 

Le premier numéro de Même pas mal est sorti en janvier 2015 pour la projection du Bon, La brute et le Truand. 
Sa parution est irrégulière, au rythme des séances organisées au cinéma (à raison d'un numéro du fanzine une projection sur deux), donc environ 4 numéros par an.

Déjà 15 numéros sortis ainsi que deux hors-série (sur Freaks, en septembre 2015 pour la projection du film du même nom et un autre autour de Suspiria en septembre 2018).
Chaque numéro de Même pas mal est accompagné d'un poster offert pour l'achat du fanzine!


Quelques posters offerts avec le fanzine

La Page Facebook de l'association.

lundi 2 novembre 2020

Fanzine à télécharger (76)


Mad Movies n° 37 Hors-série James Bond (1985).

Encore une revue, mais un numéro particulier, le 1er hors-série de Mad Movies, qui est d'actualité (si on peut dire) suite au décès de Sean Connery.

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lundi 26 octobre 2020

Fanzine à télécharger (75)


Toxic magazine n° 1 (1989).

A période particulière (Halloween), titre particulier : de l'horreur, du gore, du bis... au sommaire de ce premier Toxic, complément gore de l'Ecran Fantastique. Quelques numéros sortis à part mais incorporés ensuite, et toujours actuellement, dans l'EF. 

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mardi 13 octobre 2020

Fanzine à télécharger (74)


Euro-Bis n° 1 (2001).

Ce premier numéro est un spécial Western avec des filmo complètes d'acteurs du Western Européen et une interview de Michael Forest.

Une grande partie des numéros d'Euro-Bis sont toujours disponibles sur le site de Sin'Art ou en contactant l'auteur/éditeur du zine (vous pouvez m'envoyer un mail pour ce faire, je ferai suivre).

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mardi 6 octobre 2020

Fanzine à télécharger (73)


Ciné Zine Zone n° 28 (1985-86).

Sommaire : un dossier Prostitution, un hommage aux pavés de presse Hammer, un entretien avec Sergio Garrone, un autre avec George Miller pour Mad Max 3, Re-Animator, Filmo de Joe D'Amato ...

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vendredi 2 octobre 2020

Black Lagoon n° 4


Les annonces de sorties fanzines pour ce dernier trimestre 2020 s'enchaînent avec cette fois le nouveau Black Lagoon.

Au sommaire:
- Le Sang coule à l’est : The Bloodthirsty Trilogy : The Vampire Doll, Lake of Dracula et Evil of Dracula, trois étranges, et donc belles, tentatives de récupérer l’héritage de la Hammer par des Japonais.
- W.A.V.E. Productions, perversité underground : que de morbides coquineries au catalogue de W.A.V.E. Productions, petite entreprise qui ne craint pas la crise puisqu’elle attache et torture de la girl next door dans des caves depuis les saintes années 80. Portrait d’un studio unique…
- L’horreur à visage humain - Le Cinéma de José Ramón Larraz : de ses cultissimes films de suceurs de sang (Vampyres) à sa fin de carrière placée sous le signe du slasher (Edge of the Axe, Deadly Manor), retour sur la carrière d’un Espagnol trop vite oublié.
- Puppet Master, Toys in the Attic : dossier de plus de 30 pages avec anecdotes sur les tournages, souvent compliqués, de la saga aux pantins tueurs de Charles Band. Avec synopsis détaillés des épisodes jamais tournés.
- Chris Lamartina : Histoires Drôles d’Outre-Tombe : auteur du meilleur Lovecraft movie vu depuis une plombe et à l’origine du slasher fauché mais surtout faucheur President’s Day. Article détaillé sur son parcours et entretien avec le réalisateur.
- Twisted Nightmare, vilain rêve pour mauvais slasher : Au-Delà Du Cauchemar n’est pas tout à fait le film de tueur des bois le plus notable qui soit. Mais lorsque l’on sait que ses géniteurs se détestaient copieusement et n’ont que de vilaines choses à se dire, ça devient tout de suite plus intriguant, non ?
-Ainsi que les rubriques habituelles (littéraire, musicale, sorties DVD/BR). 

Black Lagoon n° 4, 100 pages tout en couleur, format A4.
Pour (pré)commander : Paypal via l’adresse suivante : jerome.ballay@orange.fr (« envoi à un proche », en notant votre adresse dans la section commentaire allant avec le paiement !).
Contact : page Facebook.


Pour rappel vous pouvez toujours commander le n° 3 (il reste quelques exemplaires dispo) et, si vous les avez malheureusement raté, télécharger les n° 1 et 2 ici-même.

vendredi 25 septembre 2020

Vu sur Arte

Cet épisode de la série documentaire Une préhistoire des réseaux sociaux diffusée sur Arte concerne les fanzines (6 min.).

mercredi 23 septembre 2020

Fanzine à télécharger (72)

 
Extrême fanzine numéro spécial unique.

La Cinémathèque de Toulouse a édité ce fanzine en février 2019 à l'occasion de la 20ème édition du festival Extrême Cinéma et d'une expo consacrée à l'univers du fanzine de cinéma (des débuts en 1965 jusqu'à aujourd'hui avec une sélection de titres emblématiques comme L’Écran fantastique, Mad Movies, Monster Bis, CZZ...).

Dans ce numéro : un focus sur un fanéditeur, Pierre Charles et sur son célèbre Ciné Zine Zone.


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mardi 15 septembre 2020

Chéribibi n° 11


"Chéribibi est une revue alternative de culture populaire (par et pour le peuple) créée en 1991. Depuis 2007, sa nouvelle formule secrète en offset propage une combinaison éclectique de musique, cinéma, littérature (mais aussi sport, théâtre, illustration, BD...), attentive au contexte social et historique de ces productions culturelles. "Preque annuelle", ChériBibi a certes un rythme de parution aléatoire, mais résiste à l'écrasante chape de plomb de la "hype" publi-rédactionnelle et de la "culture de masse" consumériste. En clair, on défriche avec joie, humour et parfois colère les marges culturelles qui tiennent les pages de nos vies. 132 pages pour être précis."


Chéribibi n° 11 - septembre 2020
Format 21,5 x 26,5 cm - 132 pages dont 48 en couleur. 
Prix : 8€
Association "On y va"
BP 60 017 
94201 Ivry-sur-Seine Cedex
contact@cheribibi.net

lundi 7 septembre 2020

HK Orient extrême cinéma

La revue HK Orient extrême cinéma a paru d'octobre 1996 à avril 2000, 15 numéros édités par Seven Sept et sous la direction de Mireille Poirier et Christophe Gans (Rhesus 0).
Grand format (23 x 30 cm), qualité de papier plutôt luxueux, belles et nombreuses reproductions de photos, maquette élaborée, elle faisait environ 100 pages.
A partir du n° 4 une cassette VHS accompagnait la revue. 

Sommaires disponibles sur ce site.



vendredi 28 août 2020

Côté livres ciné


Plusieurs sorties prévues pour ce dernier trimestre 2020:

Zombiographies (Nick Mothra, David Géron), à paraitre le 2 novembre, précommandes début septembre : https://www.facebook.com/groups/zombiographies
Cinéma ABC - La nécropole du porno (Jimmy Pantera), sortie le 17 septembre : https://www.facebook.com/jimmy.pantera.fr
Horror Porn (Damien Granger), lancement des préco le jeudi 10 septembre : https://www.facebook.com/damien.granger.14
Massacre(s) à la tronçonneuse (Julien Sévéon), 2 volumes, préco jusqu'au 5 septembre : https://www.cinexploitation.com/
Fist of Bruce Li (Stéphane Nogues alias Bruce No), déjà sorti : https://www.facebook.com/BruceploitationCollector

mercredi 26 août 2020

Fanzine à télécharger (70)


Beware ! They Live... n° 1 (1989).

Dossier Troma, interview d'Anthony Hickox, Cannes 89, Wild Street Pictures, Society... et plein d'autres choses.


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vendredi 21 août 2020

Entretien avec Eddy Gomis et Raphael Amic

"Faire les choses avec sérieux sans se prendre au sérieux", voilà ce qui pourrait être la devise d'
Eddy Gomis et Raphael Amic (alias Peterson), car avec tout de même bientôt 13 numéros parus (le prochain est prévu pour fin 2020) il y aurait de quoi être fier, mais ce n'est pas vraiment le genre de la maison chez Sep7ième Dimension.
Et c'est la même rengaine quand il faut annoncer un nouveau numéro du fanzine, ou un nouveau podcast, on ne peut pas dire qu'ils soient omniprésents sur les réseaux sociaux ou qu'ils s'invitent à gauche et à droite.
Il serait pourtant dommage de passer à côté de cet excellent zine, alors pour en savoir un peu plus et vous donner envie de commander le prochain numéro, j'ai insisté auprès des deux compères pour qu'ils nous éclairent un peu sur Sep7ième Dimension. Ce qu'ils ont gentiment accepté, dans un style qui leur est propre et qu'on retrouve dans le fanzine, c'est à dire tout en décontraction, humour et franchise.

-Si Sep7ième Dimension existe depuis presque 20 ans on ne sait pas grand-chose des personnes qui se cachent derrière le fanzine ? Qui sont-elles ? Qui fait quoi?

Eddy GomisSep7ième Dimension c’est d’abord l’aventure de deux potes d’enfance. On s’est rencontré avec Raphael sur les bancs du collège et on a commencé à discuter cinoche, vidéoclubs, musique et ça dure maintenant depuis bientôt 27 ans ! A l’époque notre rêve c’était d’ouvrir un vidéoclub !!! Sep7ième Dimension c’est un peu notre vidéoclub à nous en fait. Au niveau de la répartition des tâches en ce qui concerne la rédaction d’un numéro du fanzine c’est du 50/50. On écrit et on met en page nos articles. On s’occupe aussi de mener nos interviews, de les traduire et les mettre en forme par la suite. De manière naturelle, et c’est aussi ce qui permet à Raphaël de se plaindre régulièrement, j’ai pris le rôle de rédacteur en chef et me suis occupé de tous les « â côté » logistique que sont l’impression, les commandes, les envois postaux, la création et la maintenance du site web et de la e-boutique, la communication sur les réseaux sociaux et aujourd’hui le Podcast. Je crois que ça lui va bien de ne pas s’occuper de ces choses-là mais il préfère se réfugier dans la complainte avec humour. C’est ce qui donne un peu de sel à la revue ! 

Raphael Amic : Après, c’est assez logique. J’apporte le talent et la connaissance, je ne peux pas m’encombrer la tête avec les détails logistiques… 

-C'est quoi l'histoire de Sep7ième Dimension? Comment est-il né? Vos influences viennent aussi, comme beaucoup, de Mad-Movies

EG : En fait l’idée a germé aux alentours de l’année 2000 et de notre période universitaire sur Montpellier. On était partis pour étudier le cinéma et forcément on s’est mis à rencontrer pas mal de personnes et notamment l’association montpelliéraine « Faux Raccords ». On a commencé à fréquenter leurs soirées et c’était exaltant. Faux Raccords, c’était un collectif d’artistes plutôt orienté « réalisation » et ils n’hésitaient pas à produire quantité de courts métrages originaux malgré le manque évident de moyens. A côté de ça, ils éditaient une revue indépendante intitulée Zybrid qui traitait de cinéma de genre. Ce qui m’a plus là-dedans c’était le côté démerdard, indépendant et surtout cela prouvait aussi qu’on n’avait pas besoin d’attendre une subvention ou l’aide de quelqu’un pour s’exprimer ou produire quelque chose. Y’avait un côté rebelle et « Lone Gunmen » qui me plaisait. J’ai commencé à collaborer avec eux. J’ai d’abord fournit deux critiques test afin de voir si mon phrasé pouvait coller à l’esprit du fanzine « Zybrid » et très vite ils ont été très enthousiaste vis à vis de ce premier jet. Malheureusement, ces chroniques ne furent jamais publiées car Zybrid arrêta sa parution à ce moment-là. Son rédacteur en chef, Sam Van Olffen avait d’autres idées en tête et peu à peu l’association tira sa révérence. Je sais que Frédéric Grousset s’est professionnalisé et a livré pas mal de petits budgets en France, quant à Sam Van Olffen, il a continué à expérimenter différentes choses notamment du sampling visuel en tant qu’artiste. Quoi qu’il en soit, mes chroniques n’avaient pas été publié et c’est à ce moment précis que je me suis intéressé au milieu du fanzinat français et que je me suis rendu compte que Zybrid n’était pas tout seul. Et un beau jour je suis allé voir Raphaël et je lui ai dit « Et si on éditait notre propre revue nous aussi ? » Voilà en gros comment tout a commencé. Notre influence majeure, tant visuelle que rédactionnelle est celle du Mad Movies old school, la période Jean-Pierre Putters et notamment celle des Granger, Guignebert, Allouch et Toullec. Pour nous, Mad Movies, c’était la seule revue de cinéma de genre qui restait originale et passionnante quel que soit la qualité de l’actualité cinéma. C’était farcis de private joke et que dire de ces longs éditos gauchistes signé Jean Pierre Putters ? Un régal. C’était aussi des rubriques passionnantes. Un vrai plaisir tous les 2 mois de guetter sa parution en kiosque. Rien à voir avec le plus mainstream Ecran Fantastique qu’on achetait parfois en doublon pour le poster mais globalement, pour nous, c’était un peu le royaume de la critique sans âme. Donc oui on a très tôt voulu reproduire ce ton si particulier qui nous avait plu dans Mad Movies mais cette fois-ci avec notre modeste revue. Et qu’elle ne fut pas mon plaisir d’interviewer et échanger avec Jean Pierre Putters à l’occasion de notre sixième numéro ! 

RA : Le Mad Movies de notre enfance fut en effet une grosse influence. Je pense même – pour mon cas du moins – que ça se ressent dans mon écriture. Il y a je pense la double influence de Putters et Toullec dans mes papiers… Les « Welcome to the 90’s » n’ont d’ailleurs pour seule ambition que de faire revivre un peu l’époque glorieuse de la rubrique « Vidéo et débats ». Et en même temps, c’est un peu le ras-le-bol du Mad Movies de ce début 2000 qui nous a poussé au cul ! Ça parlait beaucoup Manga, ça prenait Peter Jackson pour une divinité grecque… on ne se retrouvait plus spécialement là-dedans ! Eddy voulait aller de l’avant ! Il pensait que les 30 pages consacrées au Seigneur des Anneaux bouffaient trop sur d’autres sorties qui l’intriguait… Moi, à 20 ballets, j’étais déjà un vieux con. L’actu me faisait chier, et je me retournais vers le passé… D’où cette forme étrange qu’à toujours eue le mag ! Avec Eddy qui ouvre sur l’actu, et moi qui finit sur la partie plus vintage… et on se retrouve au milieu, pour le dossier central… 

- A part Mad Movies, vous suivez la presse cinéma et notamment le fanzinat actuel ? 

EG : Je ne suis pas forcément le fanzinat actuel. Je connais quelques noms comme Médusa, DélivranceVidéotopsie mais pas de collaboration ou de rapprochement particulier. On fait un peu notre truc dans notre coin, et je pense que c’est resté comme ça. Le seul échange un peu suivi que j’ai eu c’était avec Sam Guillerand du fanzine Every Day is like Sunday qui partage un peu ma philosophie du Do it yourself au niveau du fanzine. Lui par contre c’est carrément un mode de vie avec ses nombreux groupes qu’il autoproduit et les différents ouvrages qu’il publie tout seul comme un grand chaque année. Chapeau bas l’ami, comme toujours ! Après niveau presse cinéma, la meilleure chose qui soit arrivée ces dernières années c’est bien entendu Rockyrama qui arrive à allier professionnalisme de la publication et esprit issu du fanzinat. En même temps, ils viennent un peu de là. Je t’avoue que je suis même un peu jaloux. Rockyrama c’est un peu ce que pourrait être Sep7ième Dimension avec des gens et surtout de l’argent ! La nouvelle mouture de Métaluna était intéressante et originale mais elle n’a pas duré. Distorsion est bien dans son genre et j’apprécie beaucoup ce fou furieux de Rurik Sallé, ancien transfuge d’une période sympathique de Mad Movies et activiste au côté de Jean Pierre Putters pour les besoins de feu Métaluna. On a même échangé un de nos zines respectifs lors d’une édition du Hellfest c’est dire ! Globalement j’achète régulièrement Rockyrama et je continue à acheter Mad Movies même si l’esprit propre à la revue que j’affectionnais tant à avoir complètement disparu aujourd’hui. Ca reste toujours mieux que Les Cahiers du cinéma, Télérama ou même L’Ecran fantastique mais on est clairement plus au niveau de la grande époque. Ca me permet de rester dans l’actu on va dire. Après, leur boulot sur les hors-série est remarquable, en même temps Marc Toullec n’est jamais très loin ! 

RA : Moi je continue à lire Mad Movies, presque par habitude j’avoue… Je prends aussi les Années Laser, un peu comme une vieille mamie achèterait son Télé 7 jours… Il m’arrive parfois de prendre quelques Hors-séries de L’Ecran Fantastique. Le dernier sur la Hammer et le Giallo est très sympa. Enfin, je n’ai lu que la partie Hammer pour l’instant, mais c’est exquis ! Coté fanzine, j’ai déjà lu quelques Médusa et Vidéotopsie, quand les dossiers m’intéressent… Didelot est pas mal dans son genre ! 

-Parlons dates : 2002 à 2004, 4 numéros (5 avec le n°0) ; 2008-2011, 7 numéros ; un seul numéro ensuite, le 12 en 2016 et enfin ce n° 13 qui arrive en 2020 : surbookés ou grosses fainéasses ? 

EG : Ni l’un ni l’autre en fait ! Éditer une revue comme Sep7ième Dimension ça demande du temps et quand on avance dans l’âge, qu’on a un boulot, une vie de famille, ce temps-là s’amenuise. Je t’avoue aussi que ma vie personnelle a connu pas mal de rebondissements ce qui fait que j’ai dû me concentrer pleinement sur d’autres choses. Résoudre des problèmes et trouver des solutions. Voilà pourquoi la parution du fanzine s’est faite de manière aussi irrégulière. Aujourd’hui j’arrive à un stade de ma vie où j’ai acquis une stabilité tant professionnelle que personnelle qui me permet de dégager du temps et de mener à bien ce que j’ai en tête pour Sep7ième Dimension. Et pour revenir à ce travail de fourmi que constitue l’élaboration d’un magazine, il faut aussi être bien entouré ou seul c’est au choix (rires) ! 

RA : La vie de famille joue énormément, c’est sûr. Avec un gosse dans les pattes, c’est de suite moins simple ! Il y a aussi une part de flemme dans mon cas ! Tout ça demande du temps. J’aime me documenter au maximum avant d’écrire un article, revoir le film… Et se taper des vieux DTV en VHS pendant tout un mois peut parfois être laborieux (rires)! 

-Comment a évolué le fanzine depuis presque 20 ans maintenant ? Vous semblez être restés assez proches de votre ligne éditoriale du début ? 

RA : Pour citer Johnny : « ça ne change pas un homme, un homme ça vieilli »... C’est pareil pour nous, et donc forcément, pour le mag ! 

EG : L’idée c’est d’être dans une certaine forme de continuité. On était des jeunes cons insolents à l’époque. Aujourd’hui on est des vieux cons insolents ! Sep7ième Dimension c’est une partie de nous et j’ose espérer qu’on a su rester authentiques. Pour preuve, je n’ai jamais aimé Besson et récemment j’ai revu Le Cinquième Élément et je trouve ça toujours aussi naze. Je trouvais ça rigolo et gratuit de le souligner. Tu m’en veux pas trop j’espère ? [pas du tout, d'autant que j'ai jamais pu voir le film en entier ! NDF]

-Qu’entendez-vous par "Le fanzine de l'autre cinéma", sous-titre qui a muté en "Le cinéma de genre autrement" ? 

EG : Perso je t’avoue que je me suis pas posé énormément de questions quand j’ai changé le sous-titre. En gros l’idée était de virer « fanzine » du sous-titre. Je trouvais ça un peu redondant dans le sens où quand tu fais la démarche d’acheter le zine tu sais ce que tu achètes en fait, et puis l’autre raison c’était pour anticiper la déclinaison du zine sur d’autres supports. J’allais pas appeler ça à chaque fois « Le website de l’autre cinéma », « le podcast de l’autre cinéma », « l’autre cinéma de l’autre cinéma » etc. Le cinéma de genre autrement c’est sobre et efficace et en plus ça résume bien la chose : on est autre et on fait autrement. C’est pour ça que dans notre canard on y traite des acteurs alcooliques ! 

RA : Rien à dire là-dessus ! Les taglines à la con, c’est le rôle du patron ! 

-"Welcome to the Nineties", "Le film à réhabiliter", "Stay Tuned", "Soundtrack", sans oublier justement, à propos d'acteurs alcooliques, "Le Bar de Dennis Quaid", autant d’excellentes rubriques qui reviennent dans le prochain numéro ? On y trouvera quoi d’autre ? 

EG : Merci pour le compliment. Le but a toujours été de reprendre la formule gagnante du Mad Movies de notre enfance. Parler cinoche mais sous un autre angle. Et puis avec Raphael on s’amuse souvent, au bout de quelques verres et depuis toujours à inventer des histoires de tournages au travers de faits divers ou conneries sur certains acteurs ou réalisateurs qu’on aime bien. C’est de là qu’est venu cette histoire débile du Bar de Dennis Quaid. Donc pour répondre à la question que tu m’as posée et à laquelle je n’ai toujours pas répondu, certaines rubriques vont revenir et d’autres non. Le bar et les Welcome seront de retour mais Soundtrack et Stay Tuned disparaissent. Traiter de séries TV et d’actualité audio est trop compliqué vu la profusion actuelle liée aux plateformes de streaming. Avec un à deux numéros par an, autant te dire qu’on s’est résolu à nous créer notre propre actualité. C’est pourquoi nous orientons globalement le prochain numéro vers du thématique lié au film qui fait la couverture. Etant donné que Color out of Space est toujours invisible chez nous, comprendre par là qu’il n’est pas distribué, il reste une actualité qu’un fanzine comme le nôtre peut traiter avec la parution bi-annuelle vers laquelle nous nous orientons. Par contre rassure toi, de nouvelles rubriques arrivent et je te donne une exclusivité, nous aurons désormais une rubrique dédiée aux réalisateurs adepte de l’adultère. Ca s’appelle « Vient chez moi j’habite chez une copine » et c’est Mr James Cameron qui va inaugurer la rubrique. Tout un programme ! 

RA : La mort de Stay Tuned est une excellente nouvelle, je détestais cette rubrique ! Je n’étais pas fan non plus de Soundtrack… et en plus, je devais l’écrire !!! (rires) 


-Comment voyez-vous la suite Sep7ième Dimension après ce n° 13 ? Des sujets prévus sur le long terme ou vous préférez ne pas anticiper ? Au niveau de la forme, n’avez-vous pas pensé, comme certains fanzines le font, passer à la couleur ? 

EG : Un numéro 14 pour commencer !!! Plus sérieusement, l’idée pour moi ; c’est de pérenniser nos acquis et asseoir notre présence sur la toile. L’objectif à moyen terme est pour moi de livrer 2 numéros papiers par an et 3 podcasts par mois. Le sujet de la couleur est une préoccupation que j’ai évacué en relançant le fanzine cette année. Passer à la couleur reviendrait à augmenter notre prix de vente et comme Sep7ième Dimension se vend le prix qu’il coute, je n’ai pas envie d’augmenter celui-ci. Et le noir et blanc à son charme. Certains m’ont parlé d’opter pour le crowfunding ou un système qui permettrait de gagner de l’argent avec le magazine. Pour moi la réponse est toujours la même. Sep7ième Dimension est une passion, la mienne, la nôtre. Je ne vois pas pourquoi j’irai demander de l’argent aux gens pour qu’ils paient mon loisir. L’autre raison est que si de l’argent rentre à quelques niveaux que ce soit, il va y avoir des exigences et forcément une perte de liberté. Je veux rester libre de raconter ou écrire mes conneries. Personne n’est obligé de les lire ou de les écouter. C’est pourquoi je garderai toujours ce système de fabrication. J’ouvre des précommandes quelques mois avant afin de glaner la mise de départ pour le premier tirage et après je fais imprimer à la commande, au cas par cas. Nous ne gagnons pas d’argent, on en perd même un peu, mais c’est acceptable. C’est le prix de la liberté. C’est pour cette raison que je ne prends pas au sérieux et n’accorde que peu d’intérêt à la plupart des youtuber ou podcaster ciné qui cherchent à monétiser leur délire, traiter de sujets tendances pour multiplier les vues et par là gagner de l’argent. Quand j’enregistre un Podcast sur par exemple La Nuit des sangsues, je le fais pour l’envie, la passion. Si je touche 50 personnes et qu’elles ont pris du plaisir à l’écouter tant mieux. C’est le plus important. Si elles sont 50 000, c’est fantastique, à moi l’Élysée ! Plus sérieusement, l’optique c’est le partage et c’est ce qu’on applique au niveau du magazine papier et ça me satisfait amplement.

RA : La bouche du patron est globalement plus rapide que son bras ! 2 numéros par an, je suis curieux de voir ça ! (rires étouffés…) 

-Vous venez d'en parler, il y a maintenant un Podcast. D'autres projets ?

EG : Pas d’autres projets en tête à part d’ancrer solidement Sep7ième Dimension via une publication régulière. J’ai bien quelques idées de Hors-séries ou de mooks mais rien de concret dans l’immédiat. La priorité pour nous c’est de pérenniser notre jeune Podcast en multipliant peut-être les intervenants et peut-être même enregistrer des lives avec notre fanbase, soyons fous, rêvons un peu. 

RA : Tondre mon gazon pour ma part. Mais il fait vraiment très chaud… 

Merci à Eddy et Raphael pour ce dernier scoop essentiel et pour tout le reste.

Pour précommander le n° 13 c'est sur le site que ça se passe.

Les Podcasts sur Youtube.

La Page Facebook.

vendredi 14 août 2020

Fanzine à télécharger (69)


Star Ciné Vidéo n° 1 (1983).

Après Ciné-Choc il était logique de vous proposer ce premier Star Ciné Vidéo
Pour public averti uniquement !


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dimanche 2 août 2020

Fanzine à télécharger (68)


Le Charognard n° 1 (2001).


Premier des cinq numéros sortis pour ce zine entièrement sacrifié au Bis.
Sommaire : analyse du film La Bestia in Calore (Holocauste nazi) - Santo, Blue Demon et cie - Entretien avec le réalisateur Miquel Crespi Traveria - Chroniques de films : Extrême cinéma (Mondo), Classé X et Drive in - Fanzines.

Lien de téléchargement.

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lundi 13 juillet 2020

dimanche 28 juin 2020

Fanzine à télécharger (66)



Ciné-Choc n° 1 (1984).

Ici on est plus dans la revue que dans le fanzine mais au niveau sommaire et état d'esprit général Ciné-Choc s'en approchait fortement (Dario Argento, L'inspecteur Harry, New York 1997, X-Tro, Femmes préhistoriques, Hollywood Vixens...).


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mercredi 17 juin 2020

Fanzine à télécharger (65)


Rampage n° 1 (1990).

William Friedkin (filmographie détaillée), l'actrice Ricki Lake, rubrique Vidéo (House III, L'Enfer des abîmes, Strip Killer...), rubrique Dans l'enfer des bacs à soldes, James Ellroy (bibliographie).

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dimanche 7 juin 2020

Fanzine à télécharger (64)


Monster Bis n° 32 (1984).

Spécial Maniaques mais aussi les films de "Supermen" italiens issus des fumetti, Western bis et entretien avec l'acteur Simon Andreu...

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jeudi 4 juin 2020

Conseils lectures et achats prochains

Si l'actualité des prochaines sorties en matière de fanzines est assez pauvre pour le moment (seulement prévu : le n° 13 de Sep7ième dimension) du côté des livres et revues de belles surprises arrivent (ou sont déjà dispo). Petit tour d'horizon :

L'Ecran Fantastique publiera en juillet le deuxième numéro de son hors-série Vintage. Celui-ci traitera de deux sujets (comme pour le premier avec Star Trek et Lovecraft) qui seront la Hammer et le Giallo (disposés tête-bêche). Pour la partie Giallo c'est David Didelot (Vidéotopsie) qui s'y colle.



La belle revue La Septième Obsession consacre 62 pages au réalisateur Hayao Miyazaki dans son numéro 28 de mai/juin 2020 et revient sur son oeuvre "politique, humaniste et majestueuse". Disponible dans les kiosques et librairies ciné pour environ 7€ (épuisé sur le site) : https://boutiquelaseptiemeobsession.com/fr/


Kaiju, Envahisseurs et Apocalypse : L’Âge d’or de la science-fiction japonaise sera un livre de 500 pages édité par un nouveau venu dans l'édition, Aardvark Editions, pour 50€ en précommande, avec livraison prévue fin juillet. Ou alors, si vous êtes patient, vous attendrez la sortie en librairie pour l'automne : https://aardvarkeditions.com/produit/kaiju-envahisseurs-apocalypse/


Sep7ième Dimension revient après 4 ans d'absence, ce joli fanzine, dont on ne parle pas assez je trouve, pourra être précommandé en juillet pour une sortie prévue courant 4ème trimestre 2020. J'en reparlerai bien évidemment https://www.facebook.com/7emedimension/.


Ce projet de mook (c'est à dire une revue-livre) sur l'univers de Dune a été lancé en crowdfunding sur Ulule et est déjà un gros succès. Vous avez jusqu'au 3 juillet 2020 pour contribuer et la sortie est prévue pour novembre de cette année : https://fr.ulule.com/dune/


Le retour de Cathodic Overdose, avec un numéro spécial, hors-série, Stuart Gordon/Brian Yuzna, à précommander dès maintenant.


Pour les italophones uniquement, le magazine hebdomadaire italien Film TV, qui a pris la bonne habitude de proposer régulièrement des articles sur le cinéma de genre, célèbre Mario Bava dans son n° 22 du 2 juin 2020. Difficile de se le procurer mais vous pouvez vous rabattre sur la version numérique qui ne coûte que 1,79€ : https://filmtv.press/filmtv

samedi 23 mai 2020

Fanzine à télécharger (62)


La Flibustière n° 17/18 (2000).

Le Midi-Minuit en 1966 : textes inédits de Denis Chollet, JC Romer, Pierre Charles, Norbert Moutier. Nombreux fac-similé d'époque.

Lien de téléchargement.

D'autres fanzines à télécharger .

vendredi 22 mai 2020

La Flibustière


La Flibustière par Michel Fenioux (Cinok) ainsi que Denis Chollet (Le Mongol fier).

Plus de 20 numéros entre 1998 et 2003.

L'histoire en détail de La Flibustière dans ce texte de Denis Chollet (mai 2020) : 
"J'évoquais ici-même en 2015 la publication La Flibustière éditée à Nice par feu Michel Fenioux et faisant suite à d'autres titres dont Cinok, titre qu'il avait créé, autour duquel nous avons plus tard réfléchi, au début des années 90, comme support de presse underground à des propositions dadaïstes en hommage à Tzara.
La Flibustière, sorte de retour nonchalant sur les années d'érudition qui furent celles du fanzine le Mongol fier, proposa des sujets démodés et néanmoins pataphysiquement de pleine actualité, quoiqu'il soit difficile de mesurer les manques d'une pleine actualité malgré les prouesses de la technologie du numérique. Parmi les admirateurs et abonnés de ce fanzine : François Caradec, Noël Arnaud, Jean-Claude Romer, Jean-Etienne Huret (librairie de la Pompe ou Nicaise), Nicole Canet de la galerie Au Bonheur du jour, etc.
Roger Cornaille « le Minotaure » salua ces retrouvailles entre lui et moi à travers les collages inédits ou méconnus réalisés par lui en marge de ses activités de libraire. Jacques Sternberg salua notre longue amitié à l'occasion de la publication en fac-simile de ce chapitre inaugural du tapuscrit qui devait devenir L'Employé aux éditions de Minuit, en 1958. Plusieurs numéros furent consacrés à Jean Boullet par la reproduction de documents rares ou inédits. C'est durant cet « avant l'an 2000 » que je me liais à Valérie Schmidt, ancienne gérante de la légendaire librairie A la Balance qui propulsa en 1953 quelques-uns des meilleurs de la science-fiction française. C'est Valérie Schmidt, Jacques Sternberg, Stephen Spriel, Philippe Curval et quelques compagnons en conjectures qui imaginèrent cette exposition intitulée Présence du Futur, un titre que Robert Kanters reprit avec succès aux éditions Denoël, les amateurs le savent déjà.

Index des numéros parus
A la Flibustière, nous empruntions la machine à remonter le temps vieille d'un siècle mais toujours en usage et les dates défilaient sur l'écran, il suffisait d'appuyer sur le bon bouton : 1948, 1953, 1958, 1961, 1966 … L'idée de consacrer un numéro tout entier à la programmation de la salle de cinéma le Midi Minuit en 1966 – une saison en enfer, venait de ce que j'avais acheté quelques années plus tôt un lot des 60 premiers numéros de la revue Pariscope, publié justement en 1966. Tous les programmes de l'année y étaient indiqués. Michel Fenioux et moi avons complété par l'iconographie et la recherche documentaire ou les témoignages inédits une période cinéphilique que des mordus comme Pierre Charles (Ciné-Zine-Zone) ou Norbert Moutier (Monster bis) ont largement contribué à réévaluer. Tous ces amis sont morts depuis que les Twin Towers ont dégringolé au profit d'une nouveau monde qui n'était pas le leur, ni le mien. Michel Fenioux est parti rejoindre Santo le vengeur mexicain pour qui il avait une passion, en août 2003 suite à une canicule extrême dont le ministère de la santé publique doit encore se souvenir, sinon du nombre de morts âgés ou non.
Le libraire le plus conquis par nos publications fut sans conteste Jacques Noël d'abord de la librairie les Yeux Fertiles (au 2 rue Danton), là où il était depuis le début des 70 et puis à la fin des 80 sous l'enseigne Un Regard Moderne, rue Gît-le-Coeur. Il vendait Le Mongol fier rue Danton et Kronica ou La Flibustère rue Gît-le-Coeur. Jacques Noël partageait aussi l'impatience de quelques lecteurs qui réclamaient une réédition urgente du Ciné-Zine-Zone sur Barbarella de Jean-Claude Forrest (n°53-54, 1991). On rigolait avec peu de choses, finalement. Les tirages des fanzines étaient microscopiques, les tarifs postaux augmentaient, les syndicats encourageaient à la grève, le pétrole n'en finissait pas de brûler et de polluer toute une partie de l'Irak et de l'Arabie.

Au désastre quasi permanent du monde, d'autres disaient Spectacle du monde et monde du Spectacle dans le sillage de Guy Debord, quelques fanzines ont participé à une fête permanente entre tribus indiennes pacifiées dans les quartiers des villes de France et d'Europe, tribus ayant vécu les changements du format de papier, l'alcool ou l'encre des machines à ronéoter, le bourrage d'un photocopieur, le prix d'une couverture imprimée en couleurs, le dépôt en librairie digne d'une cérémonie secrète ou d'une initiation, l'angoisse du renouvellement des abonnés".

Merci à Denis Chollet pour ce texte et pour toute la documentation fournie.