J'avais déjà contacté Michel Eloy en novembre 2010 pour un entretien paru sur le site Revues-de-cinema.net dont je reprends ici une partie des questions posées. J'ai profité de la sortie du DVD Le Grand défi chez Artus pour l'interroger à nouveau afin d'en savoir un peu plus sur cette collaboration, sur son passé dans le fanzinat avec Péplum et Kolossal et sur sa passion pour ce genre cinématographique.
-Comment est né le fanzine Péplum ?
Vers la fin des années '70, je
regardais à la TV Les Dossiers de l'Écran d'Armand Jammot. On passait
souvent des péplums, avec ensuite un débat animé par de distingués invités. Je
me souviens notamment d'y avoir vu Pierre Grimal glosant sur Alexandre le
Grand (Robert Rossen) et aussi un diplomate iranien intervenant à propos de
La Bataille des Thermopyles (Rudolf Maté). J'en ai tiré la conclusion
que les péplums qui avaient enchanté mon adolescence et déterminé mon intérêt
pour l'Antiquité méritaient mieux que le mépris dans lequel ils étaient
généralement tenus. Les articles pince-sans-rire de Jacques Goimard dans Fiction,
et le merveilleux Les classiques du cinéma fantastique de Jean-Marie
Sabatier m'ont conforté dans cette idée. Je n'ai pas tardé à découvrir la
boutique de George «Count» Coune, The Skull, où j'ai commencé une
collection d'affiches et de photos. Puis, en furetant dans ses rayons, j'ai
découvert des fanzines comme Mad Movies première version (ronéo) de
Jean-Pierre Putters, Le Masque de la Méduse d'Alain Petit, ou Le Styx
de Thierry Ollive. Comme j'adorais écrire, j'ai décidé de faire de mien, Péplum.
-Ce fanzine était assez unique en
son genre. Par les sujets traités qu'on retrouvait rarement dans d'autres
publications mais aussi par le travail de fond énorme que vous réalisiez pour
chaque numéro.
Je n'ai fait que rendre à César ce
que je lui devais. Le cinéma et la BD antiquisantes ont suscité des vocations
d'historien. Nombre d'entre eux le reconnaissent d'ailleurs volontiers, aussi
mon cas n'est-il pas unique. Quand je voyais des films, j'avais envie d'en
savoir plus. Je me suis spécialisé dans l'Antiquité gréco-romaine, mais je
m'intéresse aussi aux Croisades, au Premier Empire, à la Guerre de
Sécession, aux guerres coloniales de la seconde moitié du XXe s.
Mon film cultissime n'est du reste pas un péplum, mais celui qui retrace la
bataille de Rorke's Drift, le 22 janvier 1879 (Zoulou, Cy Endfield,
1964), avec les merveilleux Michael Caine et Stanley Baker (Achille dans Hélène
de Troie de Robert Wise !). Toutefois il ne me viendrait pas à
l'esprit de me livrer à l'exégèse de ces événements que, pourtant, je connais
fort bien : ne dit-on pas que qui trop embrasse, mal étreint ?
Donc, j'aime aussi le cinéma
fantastique et les westerns — tant américains qu'italiens —, les polars etc.
Mais je reviens toujours à la Grèce et à Rome, dont j'aime à exhumer le moindre
bout de pellicule, à fouiller les moindres recoins. Les événements, mais aussi
les mentalités. Rien ne m'exaspère davantage que la confusion du paganisme avec
le judéo-christianisme (le dieu grec des Enfers, Hadès, fréquemment confondu
avec Satan, p. ex.). Attentif encore à la reconstitution archéologique, les
armes, les chars, les bateaux, les vêtements — les femmes romaines ne
s'habillaient pas «glamour» comme dans les films. Et même la gastronomie.
Quand j'avais 8-9 ans, je rentrais
du cinéma et consultais mon Petit Larousse : il me confirmait que tel ou tel
personnage a bien vécu à telle date et a accompli ceci ou cela. Le film que
j'avais vu était donc en accord avec la doxa. Puis, ma documentation
s'étoffant, j'ai pris conscience des libertés que se permettait le cinéma avec
ses filmmakers qui avant tout cherchaient à raconter une bonne histoire,
mais qui ne sont pas des spécialistes. La contrainte des nécessités
scénaristiques. Dans un film épique destiné au grand public ou au public
populaire, il faut que le bien triomphe, que le héros retrouve sa fiancée pour
le happy-end. Et que le méchant soit, vraiment, «trrrès méchant» !
La vérité était souvent bien différente.
Ainsi les chrétiens n'étaient pas
toujours les «petits saints» que nous dépeint le cinéma. Néron ne les a
probablement jamais persécutés (Caligula encore moins). Aspirant au martyre,
les Montanistes, par exemple, étaient des provocateurs cherchant délibérément à
défier l'autorité. Des djiadistes avant la lettre ! Dans Il Crollo di
Roma, le spectateur non prévenu aura l'impression que les méchants païens
une fois de plus persécutent les chrétiens; or l'histoire se passe sous Valens,
un empereur d'Orient confessant l'arianisme — secte chrétienne hérétique ainsi
nommée d'après l'évêque d'Alexandrie, Arius — et grand persécuteur des
catholiques. Mon dossier sur Théodora impératrice de Byzance est parti
de ce que j'avais rencontré Riccardo Freda au Festival Péplum en Val-de-Marne
(1983). La Byzance de Justinien ne m'était pas très familière, c'est
l'Antiquité tardive, mais une réplique avait éveillé ma curiosité :
l'empereur catholique disait à son amante, en substance : «Tu n'es pas
chrétienne mais égyptienne !» En fait, elle était Monophysite, une
autre hérésie soutenant que la nature du Christ était uniquement divine, pas
humaine. D'où que dans mon dossier je me sois intéressé aux diverses variantes
du christianisme des Ve et VIe s. Alors oui,
celui-ci fut... passablement copieux !
En instable équilibre entre
«histoire» et «fiction», j'ai conscience de la délicate situation qui est la
mienne. Quand je vois un film traitant d'un sujet que je connaissais pas,
découvrant par la suite des inexactitudes, des anachronismes je me sens
frustré, floué. Mais certes, je comprends que les scénaristes, dans un film de
120', doivent simplifier, raccourcir, limiter le nombre de personnages en
attribuant à celui-ci ce qu'a dit celui-là.
En revanche, si le sujet m'est très
familier, je m'amuse beaucoup des libertés prises par les auteurs du film, même
les plus lourds poncifs ! La quadrature du cercle. Contradiction ?
Peut-être. Mais j'aime mieux parler de paradoxe !
Le péplum parfait est impossible et
je le sais.
Toutefois, si le cinéma donne envie
à un spectateur en état de grâce d'aller voir plus loin, d'ouvrir des bouquins,
j'en serai ravi.
Mais je persiste à penser qu'un film
historique doit avoir aussi une mission éducative : le plus souvent, le
spectateur lambda n'ira pas voir plus loin et prendra pour argent comptant tout
ce qu'il a vu sur la toile ou lu dans une BD, dans un roman historique.
Aujourd'hui, je fais un peu de
reconstitution historique et je constate que les animateurs de groupes sont des
gens très compétents et souvent très érudits dans leur partie. Mais beaucoup de
simples légionnaires — des amateurs tout de même suffisamment motivés pour
avoir payé de leurs deniers un coûteux équipement (casque, cuirasse...) —
trouveront encore leur credo dans ce qu'ils ont vu au cinéma. Peu soucieux des
écarts de mentalités, de l'évolution des moyens et des modes. Espace ludique,
décor exotico-fantasmatique, le péplum feint d'ignorer que nous savons
pertinemment que les Romains étaient des gens fort austères et prudes. Ce qui
n'empêchait pas il y a 2.000 ans, comme encore aujourd'hui, des dérapages à la
DSK ! N'oublions pas que la société romaine était un monde à deux
vitesses, et que ce qui pouvait être exigé d'un esclave était une indignité
pour un citoyen : en matière de sexualité, par exemple, leurs tabous
étaient très différents des nôtres. Mais je m'égare...
-Quels retours aviez-vous à
l'époque ?
Mon fanzine était, notamment, une
carte de visite pour pénétrer chez les distributeurs et leur soutirer des
photos, press-books etc. J'avais découvert l'existence de cette profession en
accompagnant le curé de mon village, qui s'occupait aussi du cinéma paroissial.
À cette époque, j'étais loin d'imaginer qu'un jour je travaillerais sur
les péplums et reviendrais en leurs bureaux, solliciter leurs archives. Pour
l'heure, je me contentais de voir les films... et de bouquiner sur l'histoire
et, surtout, la mythologie grecque.
Mon tirage était microscopique, et
touchait bien entendu les «bisseux» de l'époque, les collectionneurs etc.
J'étais du reste en contact avec les principaux d'entre eux (Pierre Charles,
Norbert Moutier, Marcel Burel, Lucas Balbo).
Mais j'étais aussi approché par les
enseignants — antiquisants ou non — qui avaient compris que le cinéma et la BD
méritaient mieux que l'espèce de mépris où, jusqu'alors, on les tenait (les
sus-évoqués Dossiers de l'Écran constituant une heureuse exception).
Maintenant, on fait des colloques universitaires sur le Péplum (Cinémathèque de
Toulouse, 2011), l'Antiquité en BD (Université de
Pau, 2011 — dont les Actes viennent de paraître
cette année) et même des expositions comme aux Musées d'archéologie
gallo-romaine de Lyon-Fourvière et de Vienne, 2012. Et la très
sérieuse Avant-Scène Cinéma vient de sortir, qui l'eut cru ?, un
numéro consacré à Hercule à la Conquête de l'Atlantide de Cottafavi (ASC
n° 622, mai 2015 — sous la direction
de Laurent Aknin).
-Ensuite vient Kolossal.
C'était quoi l'idée avec ce 2ème titre ? Réaliser de gros
dossiers en parallèle de Péplum ?
Kolossal a succédé à Péplum, pas en parallèle. Ce
fut tout simplement la possibilité de ne plus mettre une numérotation sur la
couverture, et donc de ne plus avoir à donner suite à un lecteur qui me
réclamait le numéro untel qui lui manquait. Car j'ai aussi les défauts de mes
qualités : je suis ou j'étais un pitoyable gestionnaire/diffuseur. Ces
questions administratives ne m'intéressaient pas des masses. Seul comptait,
pour moi, le plaisir de la recherche et de l'écriture.
-À la fin du n° 3-4 de Péplum vous
parlez aussi d'un Bulletin ?
C'était pour faire patienter les
lecteurs, vu les délais entre deux parutions. Je crois bien n'en avoir jamais
fait qu'un seul, un simple feuillet informatif. Comme commercial, il y a
sûrement mieux que moi. Avec mon site Internet, je n'ai plus ce genre de souci,
Deo gratias.
-Qui a collaboré à ces
fanzines ?
Moi principalement. «Moi, moi,
dis-je, et c'est assez» (Corneille,
Médée, I, 5). J'étais auteur-éditeur, en somme. Un ami d'enfance, Michel
Lequeux — professeur de latin et historien de l'art —, y a toutefois commis une
excellente étude archéologique sur les décors du film Caligula. Une
autre latiniste était venue chez moi consulter ma doc pour sa thèse de doctorat
sur la République romaine au cinéma : Nadine Siarri-Plazanet, qui avait
rencontré et interviewé Vittorio Cottafavi et m'en fit profiter (j'ai ainsi
apporté mon écot à plusieurs mémoires universitaires). Laurent Aknin a
transcrit celle de Freda que j'avais enregistrée lors du précité Festival du
film péplum en Val-de-Marne. Un autre bon correspondant, Fal — collaborateur de
Starfix —, au hasard de ses déambulations rencontra Françoise Blanchard
et Antonio Passalia (Caligula et Messaline; Les Aventures Sexuelles de Néron
et Poppée) et m'envoya la K7. Des opportunités comme ça. La plupart de mes
amis ou correspondants étant prof de quelque chose — que serait le fandom sans
l'intercession de représentants du «plus beau métier du monde» ? — je me
suis assez rapidement constitué un carnet d'adresses intéressant.
-Pour quelles raisons avez-vous
décidé d'arrêter la publication de fanzines et de créer le site http://www.peplums.info ?
Des tas de raisons se sont
conjuguées. Je ne vais pas toutes les énumérer ici. La création d'un Club Bob
Morane dont j'ai bien malgré-moi fini par être le rédac'chef pendant deux ans,
et de nombreuses exégèses sur ce personnage pour les éditions Claude Lefrancq
m'ont un temps éloigné de l'assidue fréquentation du péplum. En fait, pendant
cette période qui a bien dû durer quatre ou cinq ans, je me suis limité à
scanner ce que j'avais déjà fait, publié ou non, ainsi que de nombreuses fiches
techniques et synopsis qui sont devenus ma base de données perso. Mon précieux
outil de travail actuel, constitué à une époque où je ne connaissais ni
Internet ni IMDb.
Ensuite, une amie journaliste de
cinéma, Françoise De Paepe, qui venait de créer un site Internet baptisé Cinérivages,
m'a appelé à la rescousse. Elle ouvrait ses pages virtuelles à toutes les
tendances cinématographiques. J'ai donc animé la rubrique «péplum» : Les
Nouvelles du Fronton. Son décès inopiné, début 2003, m'a contraint à créer
mon propre site avec l'aide d'un Webmaster, Lucien J. Heldé (Empereurs-romains.net).
Je dois dire que l'édition papier
commençait à me gonfler un peu : c'était une merveilleuse carte de visite,
mais je ne rentrais pas dans mes frais et devais supporter des commentaires du
genre : «Dommage qu'il n'y ait pas de photos couleur.» Ou «C'est
cher !» Eh bien oui, c'était 'relativement' cher. Mais considérons que
je faisais tramer les photos sur bromure, ce qui était hors prix au regard du
faible tirage de ces petites éditions underground qu'étaient et seront
toujours les fanzines.
Maintenant, je puis mettre en ligne
des photos couleurs et ça ne me coûte que mes frais de documentation. Et pour
ce qui est d'ouvrir des portes, une simple carte de visite de 5 cm me suffit : «Venez
donc voir mon site !»
Il est gratuit, La Poste ne risque
plus de détériorer ou d'égarer les envois, et je ne suis jamais en rupture de
stock. Cliquez, et vous êtes servi. Vous aimez le papier ? Imprimez donc.
Cependant il y aura toujours des dinosaures pour se plaindre : «Mais
moi, je n'ai pas Internet !» Heureusement, l'espèce est en voie de
disparition.
-Avez-vous collaboré à d'autres
fanzines ou revues du cinéma ?
Pas énormément. Deux ou trois
articles dans Ciné Zine Zone de feu Pierre Charles, autant dans Monster-bis
de Norbert Moutier. Un dans l'unique numéro de The Bat de Marcel Burel
et un autre dans Mad Movies (version prozine) de Jean-Pierre Putters. Je
ne vois rien d'autre, hors Reflets, mais ça, ça concerne plutôt Bob
Morane ! Ah si ! BC — Before Conan de Carlo Piazza (Turin).
Aussi des dossiers pédagogiques pour l'ARELAP [Association régionale des
enseignants de langues anciennes — Paris] (L'Égyptien, Hercule et Ben
Hur : Jérusalem contre Rome), pour la FPGL (Ulysse 31), pour
Les Grignoux [Liège] (Ben Hur).
En revanche j'ai écrit quantité
d'articles pour des catalogues de festivals péplum ou biblique, des
communications dans des colloques universitaires, ou des revues comme CinémAction,
Les Dossiers d'Archéologie, Les Cahiers des Paralittératures, Autrement,
Historia et même une fois dans un magazine familial comme Télé-Moustique
(je vous fais grâce du Bulletin de la F.P.G.L., de Français 2000
(S.B.P.F.), Grand Angle ou Le Journal du Médecin...) — partout où
l'on pouvait conjuguer le staff avec le marbre de Carrare, on me retrouvait le
calame à la main. Toutefois il s'agissait généralement de collaborations
occasionnelles, de one-shots sur un sujet thématique précis.
Dans le registre BD, j'ai écrit pour
Jacques Martin deux albums, La Marine Antique («Les voyages d'Alix»).
J'avais commencé la rédaction d'une Vie quotidienne à Rome sous Néron,
vue par le cinéma, mais Tallandier renonça rapidement à ce projet de collection
«La vie quotidienne... vue par le cinéma» avant même d'en avoir lu une ligne de
ma main. Dommage.
-Vous apparaissez dans les bonus du
DVD Le Grand Défi sorti chez Artus. Comment ça s'est passé ?
Un des tout premiers DVD
commercialisé par Artus fut Le Chevalier Blanc de Giacomo Gentilomo,
consacré à Siegfried et aux Nibelungen. M'intéressant à la mythologie
germanique et fan de Wagner, je lui ai consacré un gros dossier sur mon site.
Ensuite on est resté en contact. Thierry Lopez avait l'habitude de convier en
bonus l'érudition d'Alain Petit pour le gothique italien, de Curd Ridel pour
les westerns, et de quelques autres encore. En la circonstance, c'est tout
naturellement à moi qu'il a songé pour le péplum. Ça m'a beaucoup amusé de
faire, à travers Le Grand Défi : Hercule, Samson, Maciste et Ursus,
le bilan du muscle-opera des Sixties, dont ce film fut, du reste, le
chant du cygne.
-Vous avez d'autres projets avec
cet éditeur ? Des projets personnels ?
Il est probable que si Thierry
acquiert les droits DVD pour d'autres péplums, j'en assumerai également les
bonus. L'avenir nous le dira. En passant, je vous signale que BQHL vient de
rééditer, le mois passé, Moi Claude Empereur, le feuilleton BBC de 1976,
dont j'avais également assuré le bonus pour Antartic il y a quelques années
(interviewer : Marc Toullec, de Mad Movies).
-Quel regard portez-vous sur le
fanzinat aujourd'hui ?
Il y a longtemps que je ne lis plus
de fanzines, ni non plus de magazines de cinéma. Pour les premiers, disons que
je suis resté très '50-60-70 et que le gore me débecte (sauf le gore
intelligent comme dans La Passion de Mel Gibson, qui certes en remet une
couche, mais nous change de ces confiseries pascales que l'on voit d'habitude à
l'écran. Une crucifixion, c'est hard !).
Pour les magazines généralistes, je
trouve sur Internet tout ce dont j'ai besoin, notamment les dossiers de presse.
-Si on vous proposait de rééditer
vos fanzines, individuellement ou sous forme d'intégrale, comme cela a été fait
récemment avec 20 ans de Western Européen, vous en penseriez
quoi ?
A priori je ne suis pas très intéressé, et ce pour deux
raisons :
1) Mes
maquettes d'époque ont été démembrées. Et partir d'un exemplaire existant
serait scabreux : depuis mes débuts, les photocopieuses ont heureusement évolué
qualitativement. Et mes talents de maquettiste aussi. Alain Petit avait, lui,
conservé intactes ses maquettes...
2) Depuis
cette époque héroïque, j'ai évolué, j'ai lu d'autres bouquins, affiné mes
recherches. Je voudrais alors tout remanier, donc y consacrer du temps et me
retrouver prisonnier d'un agenda, alors que j'ai déjà tant de mal à suivre
l'actualité — c.-à-d. les films nouveaux ou les rééditions DVD, mais aussi les
BD.
Mais ça ne me déplairait pas, en
revanche, d'enfin pouvoir pondre une brique sur le péplum. Avis aux
éditeurs !
Un énorme merci à Michel Eloy.
N'hésitez pas à visiter son site peplums.info, tout simplement indispensable pour tout amateur de péplums.