mercredi 23 octobre 2019

Fanzine à télécharger (35)


Tri-solaires (1976).

Ce fanzine est intéressant par son sommaire varié : plusieurs nouvelles, une interview de Gérard Klein (directeur de la collection SF du Livre de Poche) et pour la partie cinéma, un dossier Stanley Kubrick. 
Ce numéro fut le seul édité.

Lien de téléchargement.

D'autres fanzines à télécharger .

lundi 21 octobre 2019

Aaaargh Retro Film Festival


Ce premier week-end de novembre aura lieu le ARFF (Aaaargh Retro Film Festival) à Namur en Belgique, organisé par l'association 7ème Aaaargh. L'occasion de voir ou revoir sur grand écran des chefs-oeuvres et autres films cultes du cinéma fantastique et d'horreur.
Présentation et programme :

"Le cinéma a une histoire de plus de 100 ans. Plus de 100 ans pendant lesquels des centaines d’histoires ont été racontées par l’intermédiaire de ce média révolutionnaire. Du muet au son, du noir et blanc à la couleur, de la pellicule au digital, le cinéma a évolué technologiquement mais aussi techniquement, il a développé de nouveaux moyens lui permettant de se rapprocher de plus en plus de la réalité ou de s’en éloigner, de rendre les histoires plus crédibles ou plus extraordinaires, de concrétiser des rêves ou éveiller des cauchemars. Cette histoire du cinéma cache des pépites méconnues qui ont laissé une empreinte indélébile et marqué des générations de cinéastes (et pas que). Le but du 7ème Aaaargh Retro Film Festival est de faire découvrir ou redécouvrir des films rétros (d'avant 1990 - parce qu'on aime trop les années 80!) sur grand écran, dans de bonnes conditions avec une sélection qui se veut être variée et pointue. Nous voulons que le 7ème Aaaargh Retro Film Festival ne soit pas uniquement un festival organisé par des passionnés pour des passionnés mais soit aussi un festival ouvert et accessible à tout public. Le programme s'étalera sur 3 jours et présentera 7 titres: les vendredi 1, samedi 2 et dimanche 3 novembre au Quai 22 à Namur. Tous les films seront projetés en version originale sous-titrée en français".

-Vendredi 1 Novembre: Soirée Italienne 
19h00: 6 Femmes Pour l'Assassin, 1964, Mario Bava (*) 
21h30: L'Enfer des Zombies, 1979, Lucio Fulci (*) 
-Samedi 2 Novembre: Soirée Horror Classics 
20h00: Les Maîtresses de Dracula, 1960, Terence Fisher (**) 
22h15: La Chose, 1982, John Carpenter (*) 
00h30: Evil Dead, 1981, Sam Raimi (*) 
-Dimanche 3 Novembre: Soirée Familiale 
18h00: Jason et Les Argnautes, 1963, Don Chaffey 
20h30: Gremlins, 1984, Joe Dante 22h00: Verre de l'amitié offert par la brasserie Valduc 
(*) Présentation par Alan Deprez, cinéaste, journaliste culturel et critique cinéma. 
(**) Présentation par Didier Lefèvre créateur du fanzine Médusa et Hamme Forever.

Pour réserver vos places et/ou soutenir cette belle initiative https://fr.ulule.com/arff/
A suivre aussi sur la page Facebook de l'évènement.

mercredi 16 octobre 2019

L'Appel d'Azathoth


Après avoir participé au fanzine Retroviseur (1 seul numéro paru), Thomas Mollon (alias Tom Phénix) se lance à son tour comme fanéditeur avec L'Appel d'Azathoth, zine dédié au cinéma bisen s'entourant pour l'occasion de ses copains chroniqueurs du site Monsters Squad (Pascal Gillon et Cédric Valentin).

Sommaires:

N° 1 (septembre 2019, 82 pages, couleur) : Dossier la Fantastic Factory (genèse, les principaux interprètes, les films) - La saga Fright Night - Chuck Norris (Delta Force, trilogie Missing in Action, Dent pour dent, Sale temps pour un flic) - Les chroniques hallucinées - Fanzines - Chroniques films divers.

N° 2 (mars 2021, 96 pages, couleur) : Larry Cohen - Dossier Frankenstein, une aventure Universal - Achoura (dossier et interview) - L'Invasion des profanateurs - Les chroniques hallucinées.

mercredi 9 octobre 2019

Le Monstre de Florence - Autopsie d'un Mythe Criminel


David Didelot, après avoir cloturé l'aventure Vidéotopsien'a pas pu résister longtemps à l'appel du fanzinat. Il revient avec un projet situé entre le fanzine et le livre : Le Monstre de Florence - Autopsie d'un Mythe Criminel, sorte de dossier ultra complet sur un tueur en série ayant sévit dans la belle ville de Florence entre 1968 et 1985 (précommandes à partir de ce vendredi 11 octobre).

A cette occasion je lui ai proposé de répondre à quelques questions pour qu'il nous éclaire un peu plus sur ce projet. Comme toujours David a gentiment accepté de donner un peu de son temps et comme d'habitude ce qu'il raconte est très intéressant :

-Un peu plus d’1 an après la fin de Vidéotopsie, te revoilà ! Tu as fait une pause et ça te manquait d’écrire, ou bien n’as-tu jamais réellement arrêté ?

Ah tu sais, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent comme on dit… J'avais promis à ma douce que j'arrêterai un peu, histoire de souffler et de lire surtout. Mais voilà, je m'aperçois que la vie sans un stylo est trop difficile… En réalité, si je n'ai pas cette soupape de l'écriture, je crois que je ne tiendrai pas.  Donc, oui, je n'ai jamais arrêté : après le dernier Vidéotopsie, je me suis vite attelé à Replay dans un premier temps. En deux mois c'était plié. Dans la foulée, j'ai écrit un grosse nouvelle qui paraîtra bientôt (Dénonciation positive, n°16984-270549, une dystopie assez incorrecte j'espère !), un livret pour la future sortie Blu-ray d'un film qui me tient à cœur, le texte d'un bonus pour un autre film etc. etc . Bref, aussi paradoxal que cela paraisse, je crois que je n'ai jamais autant écrit que depuis l'arrêt de Vidéotopsie !

-Le fait d’avoir stoppé le fanzine a-t-il comme conséquence que cela te permet justement de libérer du temps pour des projets comme celui-ci ?

Oui voilà, exactement, être une plume freelance en quelque sorte. Un thème me plaît ? Je n'hésite pas et ne me demande pas si ça rentre dans la ligne éditoriale de Vidéotopsie. Liberté absolue quoi, même si dans le cadre de mon fanzine, je ne me donnais guère de règles ou de limites non plus. Et puis oui, ça me libère du temps, notamment pour l'écriture de bonus DVD/Blu-ray - qu'il soit vidéo ou papier.  D'ailleurs, je suis sur le point d'écrire un très gros livret pour l'édition d'un film qui n'a rien de bis, et ça me réjouit aussi ! Sans compter que je contribue aussi à quelques fanzines que tu connais bien. Bref, je laisse courir mon stylo ou mon clavier là où il m'entraîne, sans trop réfléchir, et avec la seule envie au cœur.

-Tu définis Le Monstre de Florence - Autopsie d’un Mythe Criminel plutôt comme un fanzine. L’as-tu envisagé comme ça dès le départ ? Cela aurait pu être publié sous forme de livre ?

Alors j'ai hésité pour tout te dire… L'idée d'un format livre - même bref - m'a traversé l'esprit un moment. Auto-édité bien sûr, gage d'une liberté absolue encore une fois. C'était évidemment possible. Mais je me suis vite rendu compte que pour l'illustration, la maquette, ce serait moins pratique et moins chouette, d'autant que je tenais à ce que le texte soit abondamment illustré. Le sujet l'impose selon moi. Le format A4 m'est donc apparu plus adapté au final… et à mon maquettiste aussi je pense ! Et puis bon, on n'abandonne jamais ses primes amours, et ça me rappelle bien sûr la période des Vidéotopsie, jusque dans le choix du sous-titre. Cerise sur le gâteau (en tout cas pour moi), ce sera la première fois que j'éditerai un truc tout couleur. Inutile de te dire que j'ai hâte d'avoir le zine entre les paluches !

-Qu’est-ce qui t’a intéressé dans ce fait divers ?

Alors c'est justement l'objet des premiers chapitres du zine, mais pour résumer : le cadre d'abord, Florence et la campagne alentour… Comme je me plais à le dire, c'est la plus belle ville du Monde pour moi, et c'est là-bas que j'irai vivre mes vieux jours… On est d'ailleurs en train de chercher un appart' avec ma femme, et ça se fera. Une ville hors de notre Temps (médiocre), une ville-musée, ce qui me sied parfaitement ! Et puis justement, dans ce cadre enchanteur, une série de crimes sordides - mutilations et compagnie - qui défraya la chronique en son temps. Le Monstre de Florence, c'est le serial killer italien le plus célèbre (avec Roberto Succo), qui sévit entre 1968 et 1985, sans qu'on n'ait aucune certitude sur l'identité du ou des coupables. Au total, huit petits couples d'amoureux massacrés nuitamment dans la campagne toscane… Bref, un Jack l'Eventreur transalpin en quelque sorte, et un dossier qui - par certains aspects - peut ressembler à celui du tueur du Zodiaque, mais dans un cadre absolument grandiose, chargé d'histoire et d'art.  Il y a comme une espèce d'oxymore dans les termes mêmes de l'affaire, ce qui me fascine complètement ! En deux mots, on dirait un giallo, mais pour de vrai ! Et tu connais mon goût immodéré pour le genre…

-Je suppose qu’à la différence des autres livres et articles parus sur le sujet, tu fais notamment le lien avec le cinéma ? Que trouve-ton en résumé dans ce zine ?

D'abord, il est paru très peu de choses en France sur le sujet. J'excepte évidemment quelques articles de presse quand l'affaire pouvait rebondir en Italie, et deux livres édités chez nous, dont un traduit de l'Italien. Mais tout cela - aussi intéressant soit-il - ne traitait pas le sujet sous l'angle de son exploitation culturelle. En réalité, j'ai essayé d'aborder toutes les facettes de cette affaire dans mon zine ; évidemment, le déroulé des faits et les suspects, mais aussi le cadre et toute la culture autour du Monstre qui constitue le gros du zine : les films s'inspirant de l'affaire, les fumetti, la télévision, les bouquins… Plus intéressant à mes yeux : j'y aborde aussi les films qui peuvent être considérés comme des sources d'inspiration possibles pour le tueur… Ça peut paraître dingue, je sais, mais le bain culturel et cinématographique des années 70 et des primes années 80 a pu inspirer le Monstre : c'est en tout cas ce que certains "experts" ont estimé… Et des gens sérieux, pas des croisés partis en guerre contre le cinéma d'horreur ! Inutile de te dire que le giallo et le psychokiller sont donc à l'honneur dans mon truc. J'essaie ainsi de voir en quoi certains films, certaines scènes, peuvent évoquer les crimes du Monstre de Florence. Bref, si l'on veut résumer, je m'attaque aux films dérivés de l'affaire, et aux films (peut-être) à la source de l'affaire. Ça peut paraître légèrement romanesque et risqué, mais j'assume ! Au passage, le zine est préfacé par un "spécialiste" du récit criminalo-gore, Zaroff, que les lecteurs des défuntes éditions Trash connaissent bien. Merci encore à lui !

-Après de gros projets longs et lourds, comme Bruno Mattei, itinéraires bis ou Gore, dissection d'un collection, et même Vidéotopsie, est-ce que travailler sur Le Monstre de Florence ne t’a pas semblé un peu comme des vacances ? Et donc donné envie de recommencer bientôt ?

Tu as trouvé le bon mot : des vacances… pour un truc écrit en vacances justement ! Oui, de l'écriture presque récréative en réalité : en un mois pile, j'avais mis le dernier mot au fanzine. Quand un truc me plait vraiment, je fonce et ne relève pas la tête jusqu'au mot "fin".  Ma femme appelle ça de la monomanie : c'est bien possible ! Pour être franc, et sans que ça ne relève de la promo, je crois que c'est ce que j'ai préféré écrire jusqu'à présent, car le sujet réunit tout ce que j'aime : l'Italie, Florence, les affaires criminelles, le giallo… Le Monstre de Florence, c'est le point d'intersection de toutes mes passions si l'on peut dire ! Evidemment, je n'en ai pris conscience qu'au cours de sa conception, mais j'explique mon pur plaisir d'écriture comme cela. Alors évidemment, ça me donne des idées de récidive… Dans le même champ d'action d'ailleurs (crime story et exploitation culturelle). Mais tout cela après un gros travail que je dois d'abord mener pour… Je n'en dis pas plus pour l'instant ;)
Merci à toi en tout cas, et rendez-vous dans la campagne toscane, la nuit, sur les sentes dites tranquilles de ces collines… qui ont des yeux !


Un grand merci à David pour sa disponibilité de tous les instants ! 

Pour précommander (dès vendredi 11 octobre) Le Monstre de Florence - Autopsie d'un Mythe Criminel, qui paraîtra en novembre 2019, rendez-vous ici.

lundi 7 octobre 2019

Fanzine à télécharger (33)


Horror Pictures n° 1 (1974).

Ce premier numéro fut édité dans un grand format (30x36cm) mais j'ai déjà aussi pu le voir en plus petit (A5).


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