"VAMP parut aux alentours de fin 71, et d'un premier regard, ce titre sautait à la réminiscence. En effet, il s'agissait des quatre premières lettres de la revue VAMPIRELLA qui avaient été découpées pour former ce nouveau titre. Il fallait y penser! A peine le temps de commencer à rire, et l'on s'apercevait qu'il s'agissait d'une fidèle compilation de tout ce qui avait pu être publié jusque là. S'inspirant particulièrement de SKULL ISLAND, VAMP se prenait malheureusement les pieds dans la syntaxe, ce qui donnait lieu à un certain second degré, encore très prisé des amateurs. Bel exemple de pompage que je ne puis me résoudre à vous cacher plus longtemps, voici dans SKULL ISLAND (lors d'un texte sur "House of Dracula") cette phrase: "Mécontenté par les promesses incertaines du Dr., Talbot se jette à la mer". Dans VAMP, la transcription donnait: "Mais Talbot se jette dans la mer, car les promesses du Dr. qui ont été non satisfaisantes". On débouchait déjà sur une nouvelle dimension. VAMP sortit 7 numéros, complètement introuvables aujourd'hui, et c'est bien dommage, car on ne rit jamais assez.
Mai 1972 devait connaître sa mini-révolution avec l'entrée en scène de JONATHAN. Très cher, il est vrai, ce fanzine offrait des photos glacées à presque toutes les pages. Un premier numéro traita de préviews et autres critiques, le second fut presque exclusivement consacré à la première convention du cinéma fantastique. La fanédition venait de franchir un grand pas.
Un peu après la parution du MAD MOVIES n° 1 (juin 72), POUR LE CINÉMA FANTASTIQUE fit son apparition sur le podium fanique. Animé par Gérard Noël, ce méritant fanzine sortit 7 numéros, ceci en moins d'un an. Cette série prolifique ne devait s'interrompre qu'avec la parution de HORROR PICTURES qui était un PCF version professionnelle. Pour un prix modique (5F), 16 pages grand format avec des photos et des articles signés de tous les affreux compères de la fanédition. Actuellement, HORROR PICTURES en est à un stade de réflexion, mais Gérard Noël a des projets dont il nous livrera certainement bientôt la teneur.
CERBERE, petit nourrisson que nous avons fait sauter sur nos genoux (maintenant l'éditeur est trop grand, ce ne serait plus raisonnable) fut tiré sur les grandes presses de la "MAD MOVIES Corporation" et dans l'euphorie la plus totale. Deux numéros furent ainsi produits, malheureusement sans suite."
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