Source: Mad Movies (N°14, décembre 1976, par JP Putters).
"A peine quelques mois après L’ÉCRAN FANTASTIQUE devait paraître un autre vétéran: NYARLATHOTEP. D'une annonce dans FICTION passée par Daniel Riche, et visant à regrouper les fans de la région lyonnaise, un comité de rédaction se forma littéralement, dont chaque membre rêvait de développer son genre de prédilection. Ainsi, Robert le Gloanec, Pierre Giulani, François Bazzoli, Marc Michalet et Daniel Riche (qui se cachait lâchement sous le pseudonyme de Serge Laughlin) traitèrent de SF littéraire et de cinéma, publièrent des nouvelles et des bandes dessinées, allant doucement (10 numéros en 7 ans) jusqu'à un n° 11 qui devrait paraître ces jours-ci (prémices de décembre).
NYARLATHOTEP a montré ce que pouvait être un fanzine poussé jusqu'à son stade professionnel et reste un des plus sympathique et des plus tenace exemple de cette production fanzinale.
En décembre 1969, Denis Torre et Thierry Olive, qui avaient l'intention de créer leur fanzine, s'en ouvrirent à Alain Schlockoff (décidément!) qui leur déconseilla le titre primitivement envisagé: L'Univers du Fantastique, prétextant qu'avec HORIZONS DU FANTASTIQUE, MIDI-MINUIT-FANTASTIQUE, MIROIR DU FANTASTIQUE, L’ÉCRAN FANTASTIQUE, on été déjà bien assez paumés comme ça. Et de proposer divers titres, dont notamment Salut les Monstres (!), Le Transylvanien Libéré (?), LE STYX, etc. Sautant sur l'occasion, LE STYX fit donc son apparition vers le milieu 70. Six mois plus tard, ce fut le n°2. Ces deux numéros comportaient une quarantaine de pages et traitaient de films en cours de distribution. Notons quelques articles plus ambitieux dont un "Panoramique du cinéma fantastique" qui visait à définir les diverses branches de ce genre. Également un article sur le cinéma fantastique mexicain, un survol de la lycanthropie au cinéma et un dossier sur Bela Lugosi ou "Un certain Bel Blasko" qui, lui, semblait plus ou moins pompe sur "Un certain n° de BIZARRE". C'était un Torre!
Deux ans après la parution du n° 2, LE STYX jeta ses ultimes feux, ou plutôt ses ultimes vagues, en sortant un dernier numéro entièrement consacré au "Marché du film, Cannes 72". Après nous avoir laissé espérer la sortie d'un PEPLUM, d'un CINÉMA DE L’ÉTRANGE, puis enfin d'un VAMPIRE 2000, Thierry Olive et Denis Torre n'écrivirent plus que dans d'autres zines."
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