mercredi 20 avril 2016

mercredi 6 avril 2016

Peeping Tom n° 9


Sortie du numéro 9 de Peeping Tom

Au sommaire: Fils de Freaks - Tony Leung ou Tony Leung ? - La Mansonsploitation à Hollywood - Chasseurs blancs, cœurs sales : ces chasses du Comte Zaroff - Il faut réhabiliter le cinéaste Wise - Haine avec Klaus Kinski en combinaison blanche - It Follows, l'horreur sociale - Le musée imaginaire du cinéma : Têtes de vainqueurs - Le film de David Vincent : La Malédiction des hommes chats.

80 pages couleur à commander ici.

mardi 5 avril 2016

Statistiques 1960-2015

Pour les amateurs de statistiques en voici quelques unes concernant les fanzines publiés de 1960 à 2015.
Bien évidemment, il est difficile d'avoir des chiffres fiables à 100%, mais cela nous donne un aperçu assez proche de la réalité malgré tout. 

Merci à Quentin Mazel qui est à l'initiative de ces recherches qu'il poursuit dans le cadre d'une étude sur le fanzinat.

Cliquer sur l'image pour agrandir.


dimanche 3 avril 2016

5 zines par... Jérôme Ballay

Comme le dit lui-même Jérôme Ballay, alias Oncle Jack, tenancier du blog Curious Goods, c'est assez récemment qu'il a découvert le petit monde du fanzinat ciné. Il a malgré cela gentiment répondu à ma demande, qu'il en soit remercié. Voici son top 5 et le pourquoi du comment de ses choix.
 

Vidéotopsie 13 : mon complice Rigs Mordo de la Toxic Crypt l’a déjà fait mais tant pis. Pour moi aussi ma première expérience dans le petit monde du fanzine s’est fait sur le tard avec ce Videotopsie n°13. A l’époque je venais de créer mon petit blog. Lassé d’une certaine presse professionnelle dans laquelle je ne me reconnaissais plus vraiment, j’avais décidé de partager (tout en rigolant) ma passion pour le cinéma fantastique et tout particulièrement pour tout ce qui touche le Bis transalpin. En rédigeant vite fait une chronique sur la mythique collection Gore du Fleuve Noir histoire de rappeler l’existence de ces minuscules bouquins que je chérissais (que dis-je, que je chéris toujours) étant ado, j’ai la surprise de recevoir un commentaire très élogieux d’un certain David Didelot. Qui donc était cet homme très sympathique au premier abord ? Allez hop un petit tour chez Google histoire de voir à qui j’ai affaire ! Immédiatement je me rends compte que Didelot rime avec Vidéotopsie et la première couverture du fanzine qui apparaît sur l’écran de mon PC est celle de ce numéro 13 en question. Si le dossier sur le Caligola de D’Amato ne me branchait pas plus que ça (mais c’était avant, maintenant j’adore tout ce qu’a fait le bonhomme) le fameux logo GORE a instantanément accroché mon regard. Et je ne vous parle pas de l’hommage à Daniel Riche. Vite, il me fallait ce zine ! Aussitôt dit aussitôt reçu. En feuilletant rapidement l’objet je réalise une chose : je retrouvais enfin ce que la presse pro ne m’offrait plus. Du bis à foison… et pas mal de bis rital qui plus est : Bruno Mattei, Fernando Di Leo, Joe D’Amato, des reviews du Monstre qui Vient de l’espace (film qui m’avait fortement marqué au temps béni de La 5 avec son cosmonaute irradié qui part en sucette à tous niveaux), de l’excellent Halloween 3…. Et surtout huit pages sur Gore. Mon rêve ! Enfin un canard qui osait aborder cette collection ! Didelot est un pur fan du travail effectué par Daniel Riche au milieu des années 80 et moi qui pensais être le seul barjot à lire ce genre de bouquins gerbeux je me sens dés lors moins seul. David je t’aime ! Tu es mon sauveur ! J’ignorais à ce moment-là que ta photo avec ce bon vieux Bobby Rhodes allait me donner l’idée saugrenue d’aller traîner mes guêtres un peu plus tard du coté d’Audincourt et me faire découvrir tout un univers de mecs aussi chtarbés que moi.

Vidéotopsie n° 11 : encore un Videotopsie ? Eh oui, je suis novice dans le milieu et mon choix est assez restreint. Mais si j’ai choisi ce numéro 11 c’est pour une raison bien particulière. Quand on feuillette un mag on tombe toujours sur une poignée d’articles dont on a strictement rien à foutre, c’est comme ça, nos goûts diffèrent de ceux des autres et ma foi c’est tant mieux (il en faut pour tous les goûts). Avec cet exemplaire j’avais trouvé le zine qui m’offrait tout ce que j’aimais à 100%, je l’ai commencé et n’en ai pas laissé une miette. Ce Manoir de la Terreur tout d’abord, film que j’adore. Imaginez le bonheur que j’ai éprouvé en lisant la longue dissection du machin par l’ami David. Les Exterminateurs de l’An 3000, les zombies new wave de Mattei, Rollin et ses zombies élevés au gros rouge, Linda Blair qui botte le cul de petits branleurs à grands coups d’arbalète, le Midnight de Russo (collection Gore forever !!), Critters, Brigitte Lahaie (la plus belle femme du monde), Bronson et ses grosses pétoires, Axelman l’homme qui vous fait rire tout en vous foutant la gerbe,etc…. tout y est absolument parfait. Un peu comme si ce numéro avait été rédigé tout spécialement pour moi.
 
Médusa n° 18 : forcément quand on se plonge dans Vidéotopsie on se retrouve vite chez Medusa, « la » Rolls-Royce du fanzine, celui qu’il est impossible de contourner. Pourquoi ce numéro en particulier ? Tout simplement parce qu’il est consacré aux productions de ce vieux briscard de Charles Band et que je suis fan de tout ce que fait le bonhomme (un peu moins ces derniers temps mais ça c’est autre chose). Didier Lefèvre et ses collaborateurs passent au scalpel plus de 70 films estampillés Empire ou Full Moon, le tout accompagné d’interviews de Jeffrey Combs ou Brian Yuzna et d’affiches à foison (et elles sont belles les affiches du père Band !).
Bref indispensable pour ma pomme !

 
Hammer forever n° 39 : un fanzine qui m’était jusque là inconnu et dont je ne connaissais que le nom. Un fanzine qui m’attirait énormément vu l’intérêt que je portais à la célèbre firme anglaise depuis que j’étais tombé gamin sur le Frankenstein s’est échappé de Terence Fisher.
C’est fin mai 2015 en plein Bloody Weekend et que je récupère des mains même du sieur Lefèvre le nouveau Hammer Forever, fraîchement ressuscité et d’une beauté à tomber à la renverse. Je dévore plusieurs fois le dossier concernant la série Tv Hammer House of Horror, show vu et revu il y a fort longtemps sur M6, et je savoure les pages sur les châteaux et les Robin des Bois. Mais le plus beau souvenir en me procurant ce fanzine restera assurément la rencontre avec Didier et son comparse Rodolphe Laurent. Justement on va y revenir sur celui-là.

Le Bissophile n° 6 : comme le disait l’ami Rigs, Le Bissophile la langue de bois il connaît pas. Et c’est tant mieux ! Format bottin façon Medusa, le fanzine assure illico des heures et des heures de lecture. L’énorme dossier slasher me fait (re)découvrir un nombre insoupçonné de pépites depuis longtemps tombées dans l’oubli, les donzelles dénudées me font de l’œil dans la quinzaine de pages consacrées au X US… La première chose qui m’a sauté aux yeux après avoir ingurgité les premières chroniques : le fait que le père Rodolphe et sa clique cherchent avant tout à faire participer le lecteur à l’ambiance festive qui émane de la revue. Et lire que Télé 7 Jours est un torche-cul, franchement ça n’a pas de prix ! 

jeudi 24 mars 2016

Vidéotopsie n° 17 en précommande

 
Le prochain Vidéotopsie sera disponible en mai et les précommandes sont dès à présent ouvertes et ce jusqu'au 1er mai.
Au programme de ce n° 17: La Nuit de la Mort ! autopsié, gros entretien avec Raphaël Delpard, et méga-dossier Serge Leroy. Pas mal de George Pan Cosmatos aussi, beaucoup de Riki-Oh, et un peu de Bruce Lee. Des Reviews Bis en tout "genre", de la littérature (rose) qui gicle et qui tache... et plus encore !
 
168 pages de cinéma bis et de bouquinerie érotico-fantastique (13 euros, frais de port gratuits, au lieu de 17 donc).
 
Toutes les infos sur le blog de Vidéotopsie.

mercredi 23 mars 2016

Everyday is Like Sunday n° 8


Le nouveau numéro du fanzine Everyday is Like Sunday est disponible. 

Des reviews de films, de livres, de comics et de disques par cagettes, des interviews, des reports de concerts, un hommage (Christopher Lee), des dossiers (Jean Rollin) et les rubriques Terror Zone, Flicks Magnet, Sinister Ciné Club... et bien plus!

Format A4, 52 pages, couverture couleur. Pour 8€ (+ frais de port) avec en prime un 1 CD offert
A commander sur www.nastymerch.com.

jeudi 17 mars 2016

5 zines par... Adrien Clerc

Rédacteur en chef du fanzine Torso (dont le prochain numéro sortira bientôt, info sur le site), Adrien Clerc a choisi à son tour de nous parler de 5 publications l'ayant impressionné et même influencé. Des titres pour le moins originaux et plutôt méconnus:

Exploding 6 - Visions extraordinaires (février 2001) : je suis tombé sur ce truc dans les sous-sols labyrinthiques d'une librairie aujourd'hui défunte. La couverture n'était pas bien belle et je ne connaissais pas cette publication, mais j'ai quand même décidé de la feuilleter. En parcourant le sommaire, mon intérêt modéré s'est transformé en excitation : « Dans l’œil de la mescaline », « Il faut demander la lune », « Le blanc comme générateur de visions », les titres des articles déchiraient ! J'ai acheté ce numéro d'Exploding séance tenante, et je l'ai lu d'un trait dans un bar, en sifflant une ou deux pintes de Leffe. Dehors, il faisait froid et nuit. À l'intérieur, explosaient ces Visions extraordinaires qui restaient pour l'heure des fantasmes, puisque je n'avais pas vu alors la plupart des films analysés.

Admiranda Restricted - Ambiances Américaines - Volume 2, Nord (1992) : quand j'étais étudiant en cinéma à Aix-en-Provence, on tombait parfois sur un numéro d'Admiranda, dans une bourse aux livres, un étalage de bouquiniste ou une brocante. Admiranda Restricted n'est pas vraiment un zine, plutôt une revue, mais il m'est impossible de faire l'impasse sur cette publication, tant elle fut déterminante dans mon propre parcours fanzinesque. Admiranda Restricted parlait de territoires argentiques familiers, mais de manière exigeante, privilégiait parfois les montages d'images, alternait textes denses ou très courts. En plus, Admiranda avait été conçue à Aix, des années plus tôt, ce qui donnait vraiment un parfum de possible aux rêves d'écriture sur le cinéma. J'ai pas mal de numéros sur mes étagères, mais je garde une tendresse pour celui-ci, qui est le premier que j'ai acheté.


Mort-né 1 (2007) : Mort-Né était un fanzine d'art et de littérature, que confectionnaient des amis proches. Il est sans doute assez compliqué de s'en procurer un exemplaire, mais c'était un petit zine au format A5 à l'esthétique punk assumée, un truc à la fois très joli et très trash, avec de courtes nouvelles, des petites BD, des illustrations percutantes. J'ai ma collection complète que je garde précieusement dans un tiroir, comme un bien précieux, ce qui est un peu ironique vu les conditions de production du machin, photocopié à la sauvage dans une boutique crasseuse de la ville.



Peeping Tom - Les Enfants d'Hitchcock (octobre 2013) : j'ai bien peur de ne pas avoir la cinéphilie très originale. Ainsi, si un réalisateur m'a marqué, c'est bien Alfred Hitchcock. C'est bien simple, quand on s'est lancé dans l'aventure Torso, je bouffais du Hitch à tous les repas, je rêvais en plans-séquences hitchcockiens, j'écrivais des scripts pompés sur Hitchcock, mais je n'aurais jamais osé consacrer un numéro au bonhomme. Des années plus tard, quand Jan Jouvert m'a demandé de participer à un numéro de son fanzine consacré à l'héritage d'Hitchcock, j'ai sauté de joie, en repensant à tous les films italiens sous perfusion hitchcockienne. J'ai adoré écrire ce papier, et j'ai encore plus aimé lire les contributions des autres rédacteurs, variées et stimulantes. Le fanzinat, c'est d'abord ça, la possibilité d'échanger et de partager des petits bouts de trajectoires. Des fragments de rêves et de délires.


Fatal Visions - The Wonder Years 1988-1989 - Compendium : pour finir, je vais présenter ce recueil des six premiers numéros de Fatal Visions, un fanzine australien édité par Michael Helms à la fin des années 80. C'est donc réservé à ceux qui parlent la langue de Frank Henenlotter, mais c'est un super voyage dans une aventure fanzinesque bien barrée.  Entre critiques de films bien obscurs et entretiens déjantés, Fatal Visions tient parfaitement ses promesses. 



samedi 5 mars 2016

5 zines par... Didier Lefèvre

Didier Lefèvreen plus d'être un des plus anciens fanéditeurs encore en activité (mais rassure-toi Didier, tu ne les fais pas), possède une très belle collection de fanzines (que je rêverai d'ailleurs un jour de découvrir) dont une partie est visible sur son blogIl a été piocher dans cette fanzinothèque pour nous raconter 5 zines qui ont compté pour lui.



Inferno n°1 : Conseillé par un lecteur de Médusa, aujourd'hui perdu de vue, qui m'avait photocopié des pages pour me le "vendre", je commande illico des exemplaires à Rodolphe. Un nouveau ton, du Bis pur jus (Kinski, Fulci), bref que du bonheur. Sans Inferno, Médusa n'aurait peut-être pas pris son virage Bis. 







Vidéotopsie n°3 : je me souviens de l'immense allégresse que m’avait procuré ce numéro, je me revois encore partant pour un entretien d'embauche et plutôt que de potasser a minima mon sujet me plonger dans la lecture de cet opus 3, et de rêver du bossu de la morgue. 







Fantastique n° 1 : J'ai entretenu pendant plusieurs années une longue correspondance avec le fanéditeur de Fantastique qui parlait essentiellement de Fantastique amateur. C'était la grande époque du Super 8. J'avais dévoré ce numéro avec un enthousiasme débordant.








Trash Times n° 14 : Un spécial Bis français, Trash Times alors très "américain" dans son approche éditoriale livre un numéro quasi exclusivement hexagonal. La claque ! Mise en page, textes, ton, tout est au diapason.








Illusion perdue n°2 (avril 89) : un fanzine que je conserve précieusement et pour cause, en ces pages, une petite pub pour le Médusa Fanzine n°1 paru 2 mois plus tôt... Je le rappelle, je me suis introduit dans le milieu du fanzinat par les zines musicaux que je consommais abondamment au lycée. 




mardi 1 mars 2016

Offscreen Film Festival 2016



C'est ce jeudi 3 mars que débute l'Offscreen Film Festival 2016. Jusqu'au 20 mars vous pourrez assister à de multiples projections (avant-premières, rétrospectives, courts-métrages et séances spéciales) dans plusieurs endroits de Bruxelles (la Cinematek, le Bozar, le Cinéma Ritcs et le Cinéma Nova), rencontrer des réalisateurs et participer à une conférence sur les cinémas Grindhouse. Pour le programme complet c'est ici.

J'en avais déjà parlé et j'enfonce le clou, cette année l'Asbl Marcel qui gère le festival organise aussi une bourse spécial fanzines. Cela vous permettra de découvrir une large palette de zines récents, mais aussi d'anciens numéros ainsi que des titres néerlandophones et autres.
Cela se déroulera à la Microboutieksituée dans le bar du Nova (vous n'aurez donc qu'à tendre le bras pour vous désaltérer). Notez bien les dates: 
  • le dimanche 6 mars à partir de 17h
  • le dimanche 13 mars à partir de 16h30 
  • le jeudi 17 mars à partir de 19h.
Le 13 mars sera une journée doublement importante car plusieurs fanéditeurs viendront tout spécialement pour cette occasion.
Une activité autour du fanzinat en Belgique étant plutôt rare, il ne faut absolument pas rater  cet évènement. Moi j'y serai...

Prévente des tickets pour le festival: 
http://www.offscreen.be/en/presale-tickets-offscreen-film-festival-2016

dimanche 28 février 2016

5 zines par...

J'ai demandé à des personnes diverses, fanéditeurs, chroniqueurs, blogueurs... ou juste lecteurs, de me citer, parmi tous les fanzines qu'ils ont lus, cinq numéros qui les ont marqués.

On commence cette nouvelle rubrique par mon ami Rigs Meunier (ou Augustin Mordo? Je sais plus), chroniqueur de talent et exhibitionniste à ses heures perdues. Bon, en fait j'avais pas trop le choix, vu 
que c'est lui qui m'a soufflé l'idée à l'oreille.

C'est donc parti pour "5 zines par... Augustin Meunier":

Vidéotopsie 13 : la première fois, c’est toujours important et l’on s’en souvient à jamais. Eh bien pour ma part, mon tout premier fanzine, c’était ce Vidéotopsie 13, en fait reçu en même temps que le numéro quatorze mais étant quelqu’un de particulièrement ordonné (ah ah ah !), j’ai bien évidemment lu tout cela dans l’ordre. Si sur le strict plan qualitatif j’aurais sans doute pu placer le numéro 15 sur la première marche du podium, ce treizième numéro, qui ne m’a certainement pas porté malheur, a donc bien plus de poids sur le plan sentimental. Il est aussi tombé au bon moment pour moi puisque je commençais à ressentir, avant de le lire, une certaine lassitude, l’impression de m’approcher du sommet de la montagne. Si j’étais conscient que je n’avais jamais vu et que je ne verrais jamais tous les films d’horreur existants, j’avais la sensation d’avoir un assez bon point de vue du panorama et que les surprises, les nouvelles terres, se feraient rares à explorer. C’est à cet instant que David Didelot est venu souffler les nuages obstruant mon champ de vision, histoire de me faire découvrir de nouvelles hauteurs à escalader. Mais aussi une autre manière de vivre sa passion, de la communiquer aux autres, d’assumer son avis et d’oser se mettre en marge des opinions dominantes sur certaines œuvres généralement traitées avec dédain. Ce numéro 13, avec son gros dossier sur le Caligula de Bruno Mattei et ses reviews de VHS improbables (voir les reviews de ces bidules improbables que sont Zuma et The Killing of Satan, tous deux chroniqués par Didier Lefèvre), m’a ouvert de nouveaux horizons tout en me replongeant dans l’univers des vidéoclubs, que j’ai malheureusement trop peu connu. Il a certainement tracé un chemin que je me plais à suivre et qui a, je le pense, beaucoup apporté à mon quotidien. 

Médusa Fanzine 18 : là encore, c’est pas forcément le numéro auquel les gens penseraient immédiatement, je suppose qu’ils mettraient plutôt en avant les derniers sortis, comme le 25 ou le 26. Mais ce numéro 18 est le premier que j’ai lu et encore une fois, ça marque. Et même sans ce détail, je le mettrais tout de même à la deuxième place du podium car en s’attaquant à un spécial Charles Band, Didier m’a particulièrement ravi. Non pas parce que je suis un fan invétéré d’Empire ou de Full Moon, dont j’aime les productions sans être un aficionado (il y a tout de même beaucoup de merdes dans le lot !), mais parce qu’encore une fois son zine m’a transporté dans un univers très visuel, rempli d’affiches, de vieilles VHS représentant des vampires en mauvaise santé, des cousins dégénérés des Gremlins sortant des chiottes ou des robots mal assemblés. Vous voyez les vidéoclubs des années 80 qu’on voit dans les films, genre Meurtres en VHS ? Ben ce numéro 18 me propulse dans cette délicieuse ambiance, en plus d’avoir bien évidemment un réel intérêt au niveau des écrits, bien entendu, car Didier et sa team arpentent les locaux de Charles Band avec leur habituel franc-parler. Un numéro à part pour Médusa, donc, car forcément moins centré sur les délices d’Europe, mais indispensable ! 
    Everyday is Like Sunday 5 : impossible pour moi de ne pas placer un zine de la Besançon Connection tant je me retrouve dans l’esprit qui anime ces mecs et leurs zines (La Fraicheur des Cafards, Cathodic Overdose et je rajoute Zone 52, même si le vieux Grima est pas du coin, l’esprit est le même selon moi). Tu sais tout de suite quand tu ouvres un fanzine de Besançon, car on retrouve un phrasé punchy, sincère, direct mais travaillé, allié à un aspect visuel très recherché. On sent quand on ouvre une de ces revues que le fanzinat et la subculture « bis » représentent plus qu’un hobby mais quasiment un style de vie. En cela, Everyday is Like Sunday de Sam Guillerand représente ce style BISontin à la perfection : chro rentre-dedans, tofs collées dans tous les coins, mélange des univers (ciné, BD, zikmu),… Tout ce dont on a besoin pour passer une bonne petite soirée, quoi ! D’ailleurs, on repère vite un bon fanzine lorsque l’on passe une bonne heure à juste le regarder, sans en lire une ligne, juste à mater ses jolies courbes… Everyday is Like Sunday number five est de ceux-là ! Les numéros suivants sont d’ailleurs tout aussi bons et j’attends avec impatience le huitième, si Nasty Samy se loupe sur celui-là, je me fais tatouer un Shredder sur le bras pour faire la nique à la Tortue Ninja qu’il a de tatouée sur le biceps ! 

    Cannibale Fanzine 4là encore, un zine du tonnerre, et si je choisis le quatrième numéro précisément, c’est parce qu’il contient un long et incroyable entretien avec Alain Petit, qui revient sur ses liens avec Jess Franco. Passionnant, et le mot est faible car on tient là une interview comme on en croise rarement : naturelle, précise, approfondie... 
    Ptet bien la meilleure qu’il m’ait été donné de lire. Tout le reste du numéro pue la classe aussi, d’une part parce que les maquettistes de la revue savent comment faire fondre un œil, d’une autre car les sujets traités envoient du bois, à l’image de ces belles chroniques sur le bis mexicain. Cannibale Fanzine, un Havre de paix pour le bisseu, qui s’y sent plus que bien ! 

    Le Bissophile 6en bon fan du slasher que je suis, difficile pour moi de passer sous silence le réjouissant Bissophile 6, qui résume la vague de maniaques agités de la lame sous le nom « Psycho-killer ». Même si je considère que Slasher et Psycho-Killer ce sont deux courants bien distincts qui ont moins à voir que l’on pourrait le penser (les deux sont pensés de manières totalement différentes), je dois dire que je prends mon pied dans ce gros dossier qui revient sur la plupart des pelloches du style éditées jadis en VHS et que je me plais à me perdre entre ces colosses masqués et ces petits pervers aux rasoirs affûtes.  Même si après on trouve une grosse partie dédiée au porno et que ce genre ne m’intéresse que lors des quelques minutes nécessaires à faire jaillir l’arc-en-ciel, je me rattrape bien avec les dernières pages du zine, consacrées au kung-fu, idéales pour se durcir les muscles tout en lisant. Bref, un fanzine top, géré par un Rodolphe Laurent ne mâchant jamais ses mots et que vous ne risquez pas de voir offrir un anulingus à un bonzaï. Car la langue de bois, il ne connait pas, et c’est forcément réjouissant !  

    Un grand merci à Augustin. Retrouvez ses chroniques régulières de fanzines sur son site Toxic Crypt.

    vendredi 5 février 2016

    Festival Offscreen: édition spécial fanzines de la Microboutiek

    La Microboutiek, une initiative du Cinéma Nova, est un point de diffusion de livres, CD, fanzines, BD, DVD, K7 et autres objets de micro-édition. Riche en curiosités et perles rares, la Microboutiek s’installe à intervalles réguliers dans le bar du Nova.
    À l’occasion du festival Offscreen, en plus de proposer sa sélection habituelle, la Microboutiek étoffe son choix de fanzines de cinéma de genre belges, français et néerlandais : Darkness, Médusa, Vidéotopsie, Torso, Trash Times, Zone 52, Euro-Bis, etc. Venez donc y faire un tour pour apporter du sang neuf à votre bibliothèque cinéphilique !

    Cinéma Nova, rue d'Arenberg 3, 1000 Bruxelles.
    Ouvert dimanche 06 mars, dimanche 13 mars et jeudi 17 mars.
     

    lundi 25 janvier 2016

    Ciné-Bazar 2


    
    Le deuxième numéro de Ciné-Bazar est sorti avec un peu d'avance, disponible dans un premier temps chez l'éditeur Sin'Art. Et bientôt dans toutes les boutiques habituelles.

    Au programme: dossiers Budd Boetticher, Enzo G. Castellari, Eugène Green, Jack Sholder, 
    Charles Tacchella, Julian Gilbey, Lewis Teague, Peter Bogdanovich. Avec des interviews pour chacun. Dossier central consacré à l'impact de Gremlins sur les films de monstres des années 80 (interviews de Joe Dante, Mick Garris, Fred Dekker, Tina Hirsch et Rick Sloane). Une étude comparée des films Il faut sauver le soldat Ryan et Le Jour le plus long...

    samedi 9 janvier 2016

    Sep7ième Dimension 12: pré-commande


    Les pré-commandes sont ouvertes pour ce douzième numéro de Sep7ième Dimension nouvelle formule. Ça se passe ici.

    Sommaire:
    • Focus sur Exists d'Eduardo Sanchez
    • Dossier spécial La Menace velue!
    • Dossier Carrière: Stuart Gordon chez Empire Pictures
    • Stay Tuned, rubrique consacrée au séries TV: Ash vs Evil Dead + entretien avec Bruce Campbell.
    • Rubrique Welcome to the 90’s, chronique récurrente dédiée au DTV des années 90.
    • Rubrique Le bar de Dennis Quaid dédiée aux ados stars suicidaires et alcooliques.
    Le joli teaser: