jeudi 9 juin 2011

Midi-Minuit Fantastique

1962-1970.
20 numéros (dont 4 doubles).

Fondée par Michel Caen, Midi-Minuit Fantastique fût la première revue française spécialisée dans le cinéma fantastique. Elle est devenue par la suite (et encore plus de 50 ans après) une référence pour tous les amateurs de cinéma fantastique.
Dérangeante pour l'époque, avec ses photos érotiques, et avant-gardiste, la revue ne survivra pas à la pression de la censure (qui s'acharnera notamment sur le n° 8).

N° 1 (mai/juin 1962, 68 pages) : Terence Fisher
N° 2 (juillet/août 1962, 80 pages) : Vamps fantastiques
N° 3 (octobre/novembre 1962, 64 pages) : King Kong
N° 4/5 (janvier 1963, 176 pages) : Dracula
N° 6 (juin 1963, 96 pages) : La Chasse du comte Zaroff
N° 7 (septembre 1963, 128 pages) : Actualité du fantastique
N° 8 (janvier 1964) : Erotisme et épouvante dans le cinéma anglais
N° 9 (juillet 1964, 152 pages) : Le tour du monde du fantastique
N° 10/11 (hiver 1964-1965, 128 pages) : Castle - Corman - Fisher
N° 12 (mai 1965, 80 pages) : Jacques Tourneur - Barbara Steele
N° 13 (novembre 1965, 90 pages) : Edgar G. Ulmer - Les festivals
N° 14 (juin 1966, 136 pages) : Christopher Lee - Fu Manchu
N° 15/16 (décembre 1966-janvier 1967, 132 pages) : Le Golem - Karel Zeman
N° 17 (juin 1967, 132 pages) : Barbara Steele - Jean-Pierre Mocky

Pour les sommaires et index complets rendez-vous sur DevilDead.com.


Le N° 8 "honteux" pour la censure de l'époque.
A propos du n° 8: "Mythique et introuvable n°8" (selon la formule consacrée depuis... 1964, année de sa parution) : un numéro spécial "Érotisme et épouvante dans le cinéma anglais".
À l'époque, ce numéro dédié au "Voyeur", à "L'Impasse aux violences", au "Sang du vampire" ou à "Crimes au musée des horreurs", valut une descente de police à la librairie du Terrain Vague d'Éric Losfeld, qui éditait alors la revue. En cause, non seulement son sujet, jugé scandaleux, mais surtout sa luxuriante iconographie perçue comme une ode à Sade et une incitation à la débauche... Malin, Losfeld avait caché les stocks restants quelques jours auparavant et certifia que le tirage était épuisé - ce qui était pratiquement vrai, tant le succès en kiosque fut immédiat. Et comme on ne saurait interdire ce qui n'existe plus, la police repartit la queue entre les jambes... Mais du fait de cet épée de Damoclès policière, Losfeld ne put jamais réimprimer ce numéro par la suite, et ainsi naquit la légende du "mythique et introuvable n°8". 
Source: page Facebook de l'intégrale MMF, oct. 2015.


1 commentaire:

  1. Présent dans plusieurs librairies d'occasion, je vais allez m'en chercher un petit ! En plus on parle de Gaston Leroux !

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