Entre Vidéotopsie et piges dans d'autres fanzines, écriture de bouquins, participations (comme exposant ou invité) à divers festivals et conventions, enregistrements de bonus DVD et autres projets secrets, David Didelot a quand même eu la gentillesse de prendre le temps de nous parler de 5 fanzines qui furent importants pour lui:
Médusa n°9 (avril 1995) : son premier Médusa, c'est comme sa première gonzesse, voire sa première branlette : ça ne s'oublie pas. Nous sommes en 1995, je suis encore fanzinovice puisque Vidéotopsie sort alors son deuxième numéro... péniblement. Quant à ce mystérieux Monsieur Lefèvre, il en est déjà à son neuvième opus. Moi ça m'impressionne à l'époque. Après échange timide de lettres polies et circonstanciées (eh oui, les MP d'alors), je reçois le paquet et ouvre fébrilement la chose... Traumatisme rétinien : chros en cascades (Nostalgia, Bismania...), hymne sincère au fanzinat, style inimitable du taulier... On connaît la suite. Oui c'est en noir et blanc, oui c'est agrafé, oui le papier est moins brillant qu'aujourd'hui... M'en fous, j'adore toujours autant cette naïve fraîcheur d'une mise en page foutraque et d'un ton encore juvénile. Et puis surtout, ce numéro marquait le début d'une correspondance épistolaire avec celui qui allait devenir un véritable ami, le Sieur Didier... Médusa opus 9 : mon plus beau souvenir de fanzinat.
Interzone n°4 (avril / juin 1995) : pas que du cinoche dans Interzone, beaucoup de zique et un peu de BD aussi... Mais de la pellicule quand même hein, et pas n'importe laquelle dans ce numéro, puisque le boss du fanzine, Justin Edjeur (sic) consacrait sa Ciné Zone à Gun Crazy de Joseph H. Lewis, et à l'œuvre incroyable de... Vincent Dawn. On vous laisse traduire. Deux pages seulement certes, mais il est fort à parier que ces quelques colonnes auront eu forte influence sur moi, jusqu'à aujourd'hui. Rien que pour ça, Interzone 4 gardera toujours une place VIP dans mon petit musée.
Fusion Fantasy n°6 (novembre 1994) : la classe à Las Vegas, ou plutôt à la sauce Jean-Marc Baurit : Fusion Fantasy 6, c'est comme le dit l'ac-croche toute la lumière sur Les Frissons de l'Angoisse. C'est bien simple : tout, vous saurez tout sur cet immense film... Un dossier de référence donc. Et puis la Bi-Bis Section, Jean Rollin, avant le plat de résistance (en tout cas pour mes papilles) : cette interview de Giulio Questi, suivie d'un bon gros papier sur son mythique western, Tire encore si tu peux... 74 pages savantes et passionnantes, dans l'un des meilleurs fanzines of all times !
Un grand merci à David. Retrouvez toute son actualité sur le blog Vidéotopsie.
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