J'ai demandé à des personnes diverses, fanéditeurs, chroniqueurs, blogueurs... ou juste lecteurs, de me citer, parmi tous les fanzines qu'ils ont lus, cinq numéros qui les ont marqués.
On commence cette nouvelle rubrique par mon ami Rigs Meunier (ou Augustin Mordo? Je sais plus), chroniqueur de talent et exhibitionniste à ses heures perdues. Bon, en fait j'avais pas trop le choix, vu que c'est lui qui m'a soufflé l'idée à l'oreille.
C'est donc parti pour "5 zines par... Augustin Meunier":
On commence cette nouvelle rubrique par mon ami Rigs Meunier (ou Augustin Mordo? Je sais plus), chroniqueur de talent et exhibitionniste à ses heures perdues. Bon, en fait j'avais pas trop le choix, vu que c'est lui qui m'a soufflé l'idée à l'oreille.
C'est donc parti pour "5 zines par... Augustin Meunier":
Vidéotopsie 13 : la première fois, c’est toujours important et l’on s’en souvient à jamais. Eh bien pour ma part, mon tout premier fanzine, c’était ce Vidéotopsie 13, en fait reçu en même temps que le numéro quatorze mais étant quelqu’un de particulièrement ordonné (ah ah ah !), j’ai bien évidemment lu tout cela dans l’ordre. Si sur le strict plan qualitatif j’aurais sans doute pu placer le numéro 15 sur la première marche du podium, ce treizième numéro, qui ne m’a certainement pas porté malheur, a donc bien plus de poids sur le plan sentimental. Il est aussi tombé au bon moment pour moi puisque je commençais à ressentir, avant de le lire, une certaine lassitude, l’impression de m’approcher du sommet de la montagne. Si j’étais conscient que je n’avais jamais vu et que je ne verrais jamais tous les films d’horreur existants, j’avais la sensation d’avoir un assez bon point de vue du panorama et que les surprises, les nouvelles terres, se feraient rares à explorer. C’est à cet instant que David Didelot est venu souffler les nuages obstruant mon champ de vision, histoire de me faire découvrir de nouvelles hauteurs à escalader. Mais aussi une autre manière de vivre sa passion, de la communiquer aux autres, d’assumer son avis et d’oser se mettre en marge des opinions dominantes sur certaines œuvres généralement traitées avec dédain. Ce numéro 13, avec son gros dossier sur le Caligula de Bruno Mattei et ses reviews de VHS improbables (voir les reviews de ces bidules improbables que sont Zuma et The Killing of Satan, tous deux chroniqués par Didier Lefèvre), m’a ouvert de nouveaux horizons tout en me replongeant dans l’univers des vidéoclubs, que j’ai malheureusement trop peu connu. Il a certainement tracé un chemin que je me plais à suivre et qui a, je le pense, beaucoup apporté à mon quotidien.
Everyday is Like Sunday 5 : impossible pour moi de ne pas placer un zine de la Besançon Connection tant je me retrouve dans l’esprit qui anime ces mecs et leurs zines (La Fraicheur des Cafards, Cathodic Overdose et je rajoute Zone 52, même si le vieux Grima est pas du coin, l’esprit est le même selon moi). Tu sais tout de suite quand tu ouvres un fanzine de Besançon, car on retrouve un phrasé punchy, sincère, direct mais travaillé, allié à un aspect visuel très recherché. On sent quand on ouvre une de ces revues que le fanzinat et la subculture « bis » représentent plus qu’un hobby mais quasiment un style de vie. En cela, Everyday is Like Sunday de Sam Guillerand représente ce style BISontin à la perfection : chro rentre-dedans, tofs collées dans tous les coins, mélange des univers (ciné, BD, zikmu),… Tout ce dont on a besoin pour passer une bonne petite soirée, quoi ! D’ailleurs, on repère vite un bon fanzine lorsque l’on passe une bonne heure à juste le regarder, sans en lire une ligne, juste à mater ses jolies courbes… Everyday is Like Sunday number five est de ceux-là ! Les numéros suivants sont d’ailleurs tout aussi bons et j’attends avec impatience le huitième, si Nasty Samy se loupe sur celui-là, je me fais tatouer un Shredder sur le bras pour faire la nique à la Tortue Ninja qu’il a de tatouée sur le biceps !
Cannibale Fanzine 4 : là encore, un zine du tonnerre, et si je choisis le quatrième numéro précisément, c’est parce qu’il contient un long et incroyable entretien avec Alain Petit, qui revient sur ses liens avec Jess Franco. Passionnant, et le mot est faible car on tient là une interview comme on en croise rarement : naturelle, précise, approfondie...
Ptet bien la meilleure qu’il m’ait été donné de lire. Tout le reste du numéro pue la classe aussi, d’une part parce que les maquettistes de la revue savent comment faire fondre un œil, d’une autre car les sujets traités envoient du bois, à l’image de ces belles chroniques sur le bis mexicain. Cannibale Fanzine, un Havre de paix pour le bisseu, qui s’y sent plus que bien !
Un grand merci à Augustin. Retrouvez ses chroniques régulières de fanzines sur son site Toxic Crypt.
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