Présentation par Guillaume Richard:
"C’était en 2005, Trash Times, sortait un 14ème numéro, qui allait rester le dernier pendant un long moment... En 2015, nous célébrerons les dix ans de la disparition du « ...fanzine des films obscurs ». Un anniversaire peu commun, pour un zine à l’avenant, qui n’a rien trouvé de mieux que de fêter sa disparition en faisant son retour dans le paysage zinesque français. C’est officiel ! Pour autant, Trash Times 15, n’aura rien d’une stèle commémorative, au contraire ! Voyons ça comme une seconde naissance, place à Trash Times, Redux. Une nouvelle formule pour un nouveau départ, avec un angle rédactionnel qui lui est propre, et cher ; une incarnation pas si éloignée de l’idée que je me faisais d’un fanzine, à mes débuts, au milieu des années 90. Et à quoi pourrait ressembler le zine d’un passionné de « vieux » films d’exploitation infréquentables des années 60 à 80 ? d’un fondu de « vieux » comics, du Golden Age à l’âge de bronze, en passant par les indépendants ? et d’un fervent adepte de « vieux » rock’n’roll, du Garage 60’s au Punk des 70’s et des 80’s ? si ce n’est à un fanzine articulé sur ces trois axes ? Pop Culture ? Subculture ? Trash Culture ? Faisant fit des étiquettes, Trash Times se fait l’apôtre des profanateurs d’une sous-culture qui résonne encore dans l’actualité et dans notre quotidien. A une époque où tout n’est que recyclage, que dégobillage informe d’influences mal digérées et rarement assumées, le temps est venu de ressortir les ordures, de replacer les faits, les événements et leurs acteurs dans leur contexte. Retour aux racines fondamentales avec un self-made zine, préparé seul, comme un grand, comme il y a 18 ans. Bloqué entre deux époques, entre l’âge bête et la raison, Trash Times accuse son âge ! C’est le numéro de l’immaturité ! format A4 tout en couleurs, avec au sommaire : des interviews exclusives, des articles inédits, des hommages, des rubriques originales et des feuilletons insolites... Un opus orgiaque où convolent Frank « Basket Case » Henenlotter ; Tony « Adolescents » Cadena ; une ancienne star de Rockabilly qui a voué sa vie aux films gore d’Herschell Gordon Lewis ; un précurseur du Death Rock qui exorcise les démons d’un passé hardcore destructeur ; Lisa Petrucci, dernière gardienne de la crypte de Something Weird Video, nous parle de l’héritage de feu son mari, Mike Vraney ; le revival des Monster Magazines d’antan, entre hommages et rééditions... mais aussi, de par l’au-delà, Haji, l’égérie des films de Russ Meyer nous entraîne dans un dernier watusi, El Santo, l’icone immortelle des luchadores tombe le masque, perché sur la troisième corde, et la sulfureuse Bettie Page nous lègue un ultime scandale de fort mauvais goût. Tout ça et bien d’autres surprises à dévoiler dans la dizaine de semaines qui nous séparent de la sortie de ce numéro anniversaire auquel vous êtes tous conviés. Welcome back... from the dead !"
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